Marre du capitalisme

Le peuple perd la boule, la classe moyenne se détruit la santé pour espérer devenir riches et fait le jeu du capitalisme. Les bourgeois profitent de leur statut, de ce qu’ils possèdent et de la force de travail qu’ils emploient pour s’enrichir encore plus.

Nous sommes, pour la grande majorité d’entre nous, exploités, soit par un patron, soit par l’économie elle-même.

Pendant ce temps-là, les femmes — soit environ 50 % de la population — subissent encore le patriarcat tandis que les jeunes cherchent l’autodestruction.

L’environnement est détruit chaque jour à cause de ce même capitalisme.

En bref, la cause de nos problèmes, ce qui nous rend malheureux, c’est ce capitalisme, dirigé par des États bourgeois, composé de députés et sénateurs qui déborde d’argent, pour qui le racisme, le sexisme et la destruction de l’environnement est arrangeant.

Pas de changement sans organisation.

En plus de tout ça, le gouvernement vient nous imposer des réformes qui enfoncent le clou, qui nous mettent le deuxième pied dans la tombe, comme si le premier ne suffisait pas.
Quand un député a déjà une voiture par jour de la semaine, ils décident d’offrir nos impôts sous formes d’aides aux grandes entreprises.

Le seul moyen de se battre contre ce système énorme, que l’on croirait indétrônable, c’est d’être unis, de se comprendre et de lutter : par la grève et la révolte.

Pour ce qui est de la violence, elle est inévitable. Et lorsque vous sortirez dans la rue pour montrer votre mécontentement, votre malheur, vous verrez que cette violence n’est pas dans notre camp mais dans celui des chiens en bleu de Macron.

Le 10 septembre nous disons STOP

Pas un geste pour alimenter une machine qui nous broie.
Pas un centime dépensé.
Pas une heure travaillée pour nourrir un système qui se moque de nous.

Le 10 septembre, nous appelons à :

• La grève citoyenne totale : ni travail, ni consommation, ni transport.

• Le boycott massif des grandes enseignes, des institutions bancaires et des plateformes qui exploitent sans vergogne.

• La mobilisation visible : rassemblements dans nos quartiers, occupations de places, actions locales coordonnées.

Nous ne demandons pas la permission.
Nous n’attendrons pas que “quelqu’un d’autre” s’en occupe.
Nous agissons. Parce qu’un peuple qui accepte tout finit par tout perdre.

Si nous sommes des millions à bloquer le pays, ils seront forcés d’écouter.
Et si nous ne faisons rien, ils continueront jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien à prendre.

Le 10 septembre ne sera pas une victoire : il ne pourra y avoir de victoire qu’avec une mobilisation constante et continue, sans limite de temps, suivie d'une organisation à un niveau locale, jusqu’à ce que nous soyons écoutés, pour le bien de toutes et tous.

Signez. Partagez. Mobilisez.