PÉTITION URGENTE : POUR LE DÉPART IMMÉDIAT D'URSULA VON DER LEYEN

Destinataire(s) : Commission européenne
PÉTITION URGENTE : POUR LE DÉPART IMMÉDIAT D'URSULA VON DER LEYEN

ALERTE DÉMOCRATIQUE : La Présidence de la Commission européenne est-elle devenue un régime d'opacité totale ? Après le scandale du “Pfizergate” et la motion de censure d'aujourd'hui, nous ne pouvons plus fermer les yeux.

35 MILLIARDS D'EUROS DE CONTRATS SECRETS : JUSQU'OÙ IRA L'IMPUNITÉ ?

Madame, Monsieur,

Nous vivons un moment décisif pour l'avenir de notre démocratie européenne. Ce jeudi 10 juillet 2025, le Parlement européen a voté une motion de censure contre Ursula van der Leyen¹. 

Bien que cette motion ait été rejetée avec seulement 175 voix pour, 360 contre et 18 abstentions², elle révèle une fracture profonde au sein de nos institutions.

Cette motion n'est pas le fruit du hasard. 

Elle fait suite à une série de scandales qui ébranlent les fondements même de la transparence démocratique européenne.

Le plus retentissant ? 

Le Pfizergate, cette affaire d'échanges de messages secrets qui nous concerne tous directement.

Imaginez : des contrats de vaccination d'une valeur de 35 milliards d'euros négociés en secret, par messages privés, entre la Présidente de la Commission européenne et le PDG de Pfizer³. 

Ces contrats portaient sur l'achat de 900 millions de doses de vaccin, avec une option pour 900 millions supplémentaires⁴. Soit potentiellement 1,8 milliard de doses pour une population européenne de 450 millions d'habitants.

Nous méritons de savoir comment notre argent est dépensé ! Notre démocratie est-elle à vendre au plus offrant ?

QUAND LA JUSTICE EUROPÉENNE DÉNONCE L'OPACITÉ

Les faits sont accablants. En avril 2021, le New York Times révélait que van der Leyen avait personnellement négocié ces contrats via des échanges de messages texte et d'appels téléphoniques avec Albert Bourla, PDG de Pfizer⁵. 

Lorsque des journalistes et des ONG ont demandé l'accès à ces messages sous les lois européennes de transparence, la Commission a refusé, prétextant que ces messages n'étaient pas des documents officiels et n'avaient pas besoin d'être archivés⁶.

Cette obstruction a duré des années. Le Médiateur européen,  chargée d'enquêter sur les plaintes pour mauvaise administration émanant des citoyens, a dénoncé une "mauvaise administration" de la part de la Commission⁷. 

Mais c'est la Cour générale de l'Union européenne qui a porté le coup fatal à cette stratégie d'opacité.

En mai 2025, la Cour a rendu un arrêt sans appel : la Commission européenne avait tort de refuser l'accès à ces messages. 

Pire encore, la Cour a déclaré que la Commission avait échoué à fournir une explication crédible sur l'absence de ces messages et qu'elle n'avait pas démontré d'efforts adéquats pour les localiser ou les préserver⁹.

Que cache-t-on quand on refuse ainsi la transparence ? Est-ce que des intérêts privés ont influencés des décisions qui nous concernent tous ?

La Cour a été claire : les SMS relatifs aux marchés publics doivent être traités comme des documents officiels de l'UE. Cette décision crée un précédent majeur pour la transparence dans l'UE et expose les graves défaillances dans les pratiques de transparence et de conservation des documents de la Commission¹¹.

UN PARLEMENT QUI DÉNONCE, UNE PRÉSIDENTE QUI RÉSISTE

La motion de censure d'aujourd'hui n'était pas seulement centrée sur le Pfizergate. Elle dénonçait également :

  • L'abus des pouvoirs d'urgence : van der Leyen aurait utilisé l'Article 122 des traités européens pour lancer un programme de prêts de défense de 150 milliards d'euros sans supervision parlementaire appropriée¹²
  • Le contournement du Parlement : le comité juridique du Parlement avait unanimement rejeté cette interprétation large de l'Article 122¹³

77 députés européens de différents groupes politiques ont co-signé cette motion¹⁵. Même si elle n'a pas abouti, elle révèle une perte de confiance majeure envers le leadership actuel de la Commission.

Notre démocratie européenne peut-elle survivre à cette centralisation du pouvoir et à cette opacité grandissante ?

REJOIGNEZ LES MILLIERS DE CITOYENS QUI EXIGENT DES COMPTES

UNE FRACTURE DÉMOCRATIQUE QUI NOUS CONCERNE TOUS

Cette crise dépasse le seul cas d'Ursula van der Leyen. Elle révèle une dérive inquiétante de nos institutions européennes vers :

  • L'opacité : les décisions les plus importantes sont prises en secret, sans contrôle démocratique
  • La centralisation : le pouvoir se concentre entre les mains d'une seule personne
  • L'impunité : malgré les condamnations judiciaires, aucune conséquence réelle

Le style de leadership d'Ursula van der Leyen a été critiqué comme étant trop centralisé, opaque et manquant de responsabilité démocratique. Ces critiques ne viennent pas seulement de l'opposition, mais s'étendent à travers tout le spectre politique, y compris des socialistes, des libéraux et des verts.

Pouvons-nous accepter que notre Union européenne, construite sur les valeurs de démocratie et de transparence, devienne un système où les décisions cruciales échappent à tout contrôle citoyen ?

NOUS DEMANDONS DES MESURES IMMÉDIATES

Face à cette situation inacceptable, nous exigeons :

La démission immédiate d'Ursula van der Leyen de la Présidence de la Commission européenne 

La publication intégrale de tous les échanges relatifs aux contrats Pfizer 

Une enquête indépendante sur les conditions de négociation de ces contrats 

La mise en place de règles strictes pour archiver et rendre accessibles toutes les communications officielles 

Un audit complet des pertes financières liées à ces contrats défaillants 

La garantie qu'aucune négociation future ne se fera en secret

Ces exigences ne sont pas négociables. Elles concernent l'essence même de notre démocratie européenne.

L'AVENIR DE NOTRE DÉMOCRATIE EST ENTRE NOS MAINS

Certains diront que cette motion de censure était portée par des groupes d'extrême droite et qu'elle n'avait aucune chance d'aboutir.

Mais ils oublient l'essentiel : la transparence et la responsabilité démocratique ne sont ni de droite ni de gauche. Elles sont les fondements de toute société libre.

Aujourd'hui, nous avons le choix. Nous pouvons accepter que nos institutions européennes continuent de dériver vers l'opacité et la centralisation du pouvoir. Ou nous pouvons dire "stop" et exiger le retour aux valeurs démocratiques qui ont fait la grandeur de notre projet européen.

Le débat et le vote d'aujourd'hui ont intensifié l'examen du leadership de van der Leyen et devraient avoir des effets durables sur sa position politique et le fonctionnement de la Commission²¹. Cette pression doit se maintenir jusqu'à ce que justice soit rendue.

Nos institutions européennes nous appartiennent. Nous avons le droit de savoir comment nos représentants utilisent notre argent et prennent les décisions qui nous concernent.

L'Europe que nous voulons léguer à nos enfants doit être une Europe de transparence, de responsabilité et de respect des citoyens. Pas une Europe des secrets, des arrangements opaques et des pouvoirs sans contrôle.

Il est temps d'agir. Il est temps de dire non à l'impunité. Il est temps de défendre notre démocratie et celle de nos enfants.

Auteur : Philippe Rivière

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