Tout le monde le sait, l’uranium est un métal radioactif et hautement toxique. Personne ne songerait à se promener avec un morceau dans la poche.
Pourtant, c’est exactement ce que nous faisons lorsque nous nous promenons avec notre téléphone portable dans la poche, ou lorsque nous le collons contre notre visage pour téléphoner.
Les ondes ne sont certes pas les mêmes que celles de l’uranium, mais leur violence pour le corps a peu ou prou les mêmes effets. En particulier la cancérogénicité et la baisse de fécondité.
Comme le secteur des télécommunications est celui par lequel passent aujourd’hui la plupart des innovations – tout le numérique en fait – l’État ne veut surtout pas émettre la moindre restriction économique.
Pourtant, si la dangerosité gravissime de l’exposition aux ondes électromagnétiques du téléphone portable n’était pas solidement établie, jamais vous ne verriez les chiffres du DAS sur les publicités.
Mais qu’est-ce que le DAS ?
Le DAS, ou débit d’absorption spécifique, est censé évaluer le degré de danger auquel correspond la proximité de votre appareil. En effet, chaque partie du corps présente une porosité et des vulnérabilités propres. En particulier le cerveau et les parties génitales…
Hélas, comme nous l’apprend le site Phonegate[1], la plupart des constructeurs d’appareil mentent sur les chiffres ou ne les communiquent pas.
Ou alors les autorités (européennes ou françaises), complices, mettent des années à les publier – le temps que les appareils soient remplacés par d’autres dans les vitrines.
Le fléau qui vient
J’avais déjà fait remarquer, dans un précédent article, que les cas de glioblastomes, ou cancers du cerveau bien particuliers, s’étaient multipliés par 4 en 30 ans, et devenaient de plus en plus fréquents chez les jeunes[2].
Nous savons que les jeunes sont de plus en plus touchés par des cancers, mais les spécialistes, surtout en France, hésitent à en pointer les causes réelles.
Pourtant, il est désormais avéré que les cancers digestifs, surtout ceux du rectum et du colon, sont eux aussi dus à la proximité du téléphone portable que l’on range dans la poche, et pas seulement à une alimentation de plus en plus artificielle.
C’est ce qu’a établi avec certitude une conférence internationale en épidémiologie[3]. Et les conséquences, catastrophiques, ne vont faire qu’augmenter…
D’après l’institut Gustave Roussy, spécialisé dans la recherche contre le cancer, 11 % des cancers du côlon et 23 % des cancers du rectum surviendront chez des patients de moins de 50 ans d’ici 2030.
Les cancers gastro-intestinaux deviendront la deuxième cause de mortalité liée au cancer[4].
Devant des chiffres aussi accablants, exigeons une législation beaucoup plus rigoureuse pour les téléphones portables !
Non aux machines qui tuent nos jeunes !
Des mesures immédiates d’isolation doivent être prises pour que les téléphones portables émettent beaucoup moins d’ondes, avec d’importantes amendes contre les constructeurs qui ne les appliquent pas.
La santé de nos jeunes et même de nos moins jeunes est en jeu. C’est une cause d’une importance gravissime.
Pour que les choses changent, je vous invite dès maintenant à signer notre pétition et à la partager le plus possible sur les réseaux sociaux.
Il n’y a que de cette façon que nous préviendrons ce fléau qui menace chacun d’entre nous.
[1] https://phonegatealert.org/smartphones-dangereux-lanfr-sommee-dinformer-leurope/ - Équipe Phonegate, « Smartphones dangereux : l’ANFR sommée d’informer l’Europe », in Phonegate Alert, 6 mai 2025
[2] https://phonegatealert.org/glioblastomes-chez-les-15-39-augmentation/ - Equipe Phonegate, Glioblastomes chez les 15-39 ans : augmentation de 230 % en 20 ans !, in phonegatealert.org, 9 mars 2025.
[3] De Kun Li, Jeannette Ferber, Andrew Hirst, Roxana Odouli, Charles Quesenberry, et Thoedore Levin (2024), « Is Cellphone Carrying Below the Waist (Exposure to Non-Ionizing Radiation) Contributing to the Rapid Rise in Early-Onset Colorectal Cancer ? », ISEE 2024: 36th Annual Conference of the International Society of Environmental Epidemiology, ISEE Conference Abstracts, Volume 2024, Issue 1
[4] https://www.liberation.fr/societe/sante/pourquoi-moi-a-35-ans-jai-un-cancer-du-pancreas-une-etude-veut-faire-la-lumiere-sur-la-hausse-de-cas-de-cancers-digestifs-chez-les-jeunes-adultes-20250205_77MM3GQTDJBXJAOCN3JSGUWYZU/?redirected=1 — Baya Drissi, « “Pourquoi, moi, à 35 ans, j’ai un cancer du pancréas ?” : une étude veut faire la lumière sur la hausse de cas de cancers digestifs chez les jeunes adultes », in Libération, 5 février 2025.
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