Stoppons les ravages de l’industrie du diamant !


Avec les nouveaux diamants propres, issus de la technologie CVD, les mines d’extraction de diamants sont obsolètes. Les pouvoirs publics doivent intervenir pour les fermer.
Signez la pétition !
Destinataire(s) : Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de l’Economie et de l’Industrie, Madame la Ministre de la Transition Écologique
Stoppons les ravages de l’industrie du diamant !

Mine de diamant de Catoca, en Angola (Afrique)


Pour un diamant d’un carat (0,2 gramme), il faut creuser, dynamiter, sortir et broyer en moyenne 250 tonnes (1) de rocher !!

Cela fait de l’industrie du diamant une des plus polluantes du monde.

Non seulement il faut brûler des quantités colossales d’hydrocarbures, qui rejettent des gaz à effet de serre.

Mais le broyage de la roche libère dans la nature des tonnes de métaux toxiques : plomb, mercure, arsenic…

Il gaspille des milliers de litres d’eau, souvent dans des zones arides d’Inde, d’Australie et d’Afrique du Sud.

Mais vous et moi, aujourd’hui, pouvons arrêter ces ravages, rendus inutiles par le progrès technique.

En effet, une nouvelle technologie permet de fabriquer des diamants absolument identiques aux diamants de mines… mais propres.

Ces machines, qui sont l’aboutissement de décennies de recherches scientifiques, reproduisent la température de la surface du soleil.

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Elles permettent de fabriquer des diamants qui ont la même structure, la même dureté, la même transparence, la même brillance que les diamants de mine.

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Diamants fabriqués par la technologie CVD.


Même un gemmologue (spécialiste des pierres précieuses) équipé d’une loupe ou d’un microscope ne peut faire la différence.


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Sur le site du GIA (Gemmology Institute of America), le premier institut mondial de certification des diamants, on trouve cette illustration indiquant que le diamant fabriqué par l’homme (à gauche) est indissociable à l’œil nu du diamant de mine (à droite).

De plus, ces diamants sont deux, quatre ou même parfois dix fois moins cher à produire que les diamants de mine.

Dans ces conditions, il n’y a plus aucune excuse pour continuer l’extraction minière de diamants, avec les conséquences que l’on sait sur l’environnement.

Mais j’ai besoin de votre voix aujourd’hui, pour convaincre les Autorités d’agir pour stopper les ravages de l’industrie du diamant.

En effet, l’industrie du diamant a des intérêts énormes à maintenir l’idée, pourtant dépassée, que les diamants de mine sont irremplaçables.

Même si c’est faux, cela leur permet de continuer à vendre leurs diamants beaucoup plus chers, et à faire des profits colossaux.

Pour cela, l’industrie du diamant de mine doit absolument continuer à faire croire aux gens que les nouveaux diamants CVD n’ont pas le même intérêt que les diamants de mine.

Le Décret de 2002, l’arme fatale qui protège l’industrie du diamant

En France, l’industrie du diamant dispose de l’arme fatale, le Décret de 2002, qui oblige à appeler tous les types de diamants fabriqués par l’homme “diamants synthétiques”. 

Le public est déboussolé. Les gens confondent avec la verroterie, le zirconium, et même les imitations en plastique.

Ils n’ont aucun moyen de se rendre compte que les nouveaux diamants CVD sont exactement les mêmes que les diamants de mine, mais plus propres et moins chers.

De plus, des campagnes de désinformation coordonnées visent à faire croire aux acheteurs que les diamants de mine seraient un “investissement”. On raconte aux clients que seuls les diamants de mine gardent leur valeur, et peuvent même monter.

En réalité, tous les professionnels savent que ce n’est pas le cas. Si les prix sont, en effet, de plus en plus chers en bijouterie, c’est parce que les marges des commerçants augmentent.

Le prix des diamants de mine, lui, est en plein effondrement depuis deux ans :

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Les prix ont diminué en moyenne de 30 % en 2022. 

Selon Paul Ziminski, l’expert américain du marché des diamants, les petits diamants ont plongé à leur plus bas niveau depuis 10 ans.

Les personnes qui achètent encore des diamants de mine risquent donc d’avoir de très mauvaises surprises le jour où elles essayeront de revendre leurs diamants…

Ils sont donc trompés sur la sécurité de leur placement.

Mais qui le leur dit ?

Qui les protège ?

Personne, car la priorité est de protéger les profits de l’industrie du diamant.

Moyennant quoi, ce n’est pas seulement leur argent qui est perdu, mais la catastrophe écologique qui continue comme si de rien n’était.

C’est pourquoi seule une action concertée des citoyens responsables permettra de changer les choses. Je compte donc sur vous pour signer la pétition ci-jointe, adressée aux pouvoirs publics.

Pour faire bouger les pouvoirs publics, j’ai besoin de votre voix.

L’industrie du diamant fait des trous dans la terre qui sont si grands qu’on peut les voir de l’espace :

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Mine de diamants de Lomonosov, Russie.

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Mine de diamant d’Ekati, au Canada

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Mine de Diamant d’Aikhal, en Russie

Pire, l’industrie du diamant laisse derrière elle des dépotoirs à ciel ouvert gigantesques, appelés “stériles”, entourés de digues qui régulièrement s’écroulent, par exemple ici lors de la catastrophe de Jagersfontein (Afrique du Sud) - le barrage minier qui s'est effondré en septembre 2022 :


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Nous pouvons mettre fin à ce gaspillage de ressources et cette absurdité économique en exigeant de nos gouvernants qu’ils agissent - enfin - pour interdire l’extraction minière de diamants.

Des diamants propres, pour mettre fin aux ravages

Les nouveaux diamants fabriqués grâce à la technologie CVD ne nécessitent pas de creuser ni d’émettre de produits toxiques. Ils n’entraînent pas de risques de guerres et de conflits.

Ils sont propres.

De plus en plus, les usines qui les fabriquent sont adossées à des champs de panneaux solaires ou d’autres énergies renouvelables (hydraulique en particulier) qui limitent au maximum leur impact sur l’environnement.

C’est donc une solution idéale pour les personnes qui cherchent des bijoux de la plus haute qualité joaillère, sans les effets désastreux sur la planète.

Si nous sommes des dizaines de milliers à signer cette pétition, il deviendra impossible pour eux de continuer à faire comme si cette solution n’existait pas.

La loi n’est pas faite pour défendre les intérêts de quelques-uns, mais pour prendre en compte l’intérêt général et la logique.

Peu de gens ont conscience de l’ampleur de la catastrophe écologique provoquée par l’extraction minière de diamants, mais vous pouvez contribuer à la prise de conscience en transférant cet appel à pétition à tous vos amis, par courrier électronique et par les réseaux sociaux.

En agissant tous ensemble, nous sommes plus forts, et nous pouvons obtenir de nos gouvernants une décision qui ira dans la bonne direction.

Avec mes remerciements,

Caroline de Florimont


PS : les choses ont déjà bougé en Angleterre et aux Etats-Unis, où les Autorités ont cessé d’imposer l’appellation trompeuse “diamants synthétiques” pour les diamants issus de la technologie CVD. Elles permettent l’usage du terme “diamant cultivé en laboratoire”. Cela permet au consommateur de savoir ce qu’il achète, sans risquer de laisser penser aux personnes mal informées que le résultat serait différent.

Les acheteurs comprennent qu’il s’agit de vrais diamants, mais créés en accéléré. La conséquence a été quasiment immédiate : désormais, plus de la moitié des bagues de fiançailles dans ces pays sont ornées de magnifiques diamants qui n’ont pas nécessité d’extraction minière. Ils sont aussi beaux, coûtent moins cher, n’entraînent pas de conséquences néfastes pour l’environnement… et tout le monde est content.

En France, la position dominante de l’industrie du luxe bloque les choses, et retarde le progrès. Il ne faut rien attendre de nos dirigeants si les citoyens ne se mobilisent pas. C’est pourquoi votre signature est absolument nécessaire aujourd’hui. Je vous remercie d’avance.

Caroline de Florimont
Vos bijoux en diamants synthétisés en laboratoire
Florimont International
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Auteur : Caroline de Florimont

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