COVID-19 : aidons les enfants et les jeunes !

Destinataire(s) : Monsieur Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation Nationale, et Monsieur Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé
COVID-19 : aidons les enfants et les jeunes !

Enfants isolés, étudiants sacrifiés, jeunes actifs désabusés ?

Depuis le début de la crise sanitaire, nous parlons beaucoup du fait que les enfants soient peu exposés. Bien qu’ils soient épargnés par la maladie, elle pourrait avoir un impact psychologique particulièrement fort sur leur santé.

Entre la perte de leurs réseaux sociaux et le risque de développer des maladies chroniques, les plus jeunes subissent cette crise de plein fouet.

Auparavant, ils pouvaient embrasser leurs grands-parents, sortir pendant des heures avec leurs copains. Du jour au lendemain, ce fut le choc : on leur a dit de garder une certaine distance avec les personnes qu’ils aimaient le plus.

À un âge où on devrait se sentir particulièrement entouré, ils sont exposés à un sentiment de solitude intense. Et ce n’est pas le plus traître.

À cause des deux confinements, les jeunes souffrent aussi d’un important manque d’activité sportive.

Pourtant, en pleine croissance, il est indispensable de pratiquer une activité physique régulière pour se dépenser, lutter contre l’obésité et éviter les maladies chroniques qui pourraient très fortement les impacter en grandissant !

Lorsqu’on les questionne, nombreux sont les parents qui expliquent que leurs enfants souffrent de troubles du sommeil, qu’il leur arrive de changer brutalement d’humeur ou qu’ils font des crises d’angoisse à répétition.

À long terme, des troubles dépressifs peuvent apparaître et ils risquent de garder des séquelles à l’âge adulte.

À cause de l’ennui généré par des sorties limitées, les enfants passent aussi plus de temps isolés sur les écrans. Nous savons tous que sur la durée, cela peut s’avérer être un réel désastre pour leurs fonctions cognitives.

Sur le plan scolaire, l’année a été gâchée par le confinement total et la fermeture des écoles. Beaucoup de parents n’ont pas pu assurer les cours à distance à cause du télétravail ou tout simplement parce qu’ils n’avaient pas la compétence d’enseigner.

Par conséquent, les enfants ont pris du retard, donnant l’impression qu’ils ont gâché plusieurs années de leur vie. Le décrochage scolaire devient une lutte permanente pour certains.

La situation des étudiants est, elle aussi, plus que préoccupante. En octobre, on les a accusés d’être le vecteur de la transmission du virus parce qu’ils ne respectaient soi-disant pas les règles sanitaires.

Les rares exceptions se sont une fois de plus transformées à tort en généralité.

Depuis fin octobre, ils sont obligés d’assister à des cours à distance. La qualité pédagogique n’est pas pareille du tout.

Un étudiant qui respecte à la lettre les règles sanitaires n’a pas mis le nez dehors depuis 3 mois.

Pendant les fêtes, beaucoup ont dû rester dans leur logement étudiant parce qu’ils ne pouvaient pas profiter de leurs proches. Logement étudiant, qu’ils payent d’ailleurs inutilement puisqu’ils n’ont plus la possibilité d’aller à l’université.

Beaucoup ont perdu l’emploi étudiant qu’ils avaient pour le financer. Est-ce que vous vous rendez compte de ce que représente un enfermement, pour un jeune de 20 ans, dans quelques mètres carrés ?

Un accompagnement psychologique et des mesures adaptées !

Nous demandons des efforts surtout à la jeunesse pour lutter contre la COVID-19, mais il ne faut pas oublier non plus de la protéger !

Alors que les rumeurs courent sur la fermeture des écoles, nous demandons à ce qu’elles restent ouvertes (quelle que soit la suite de la crise sanitaire !).

Il faut absolument éviter de fermer les écoles. Cela aurait des conséquences désastreuses sur la santé mentale et sur la scolarité des enfants.

Notre devoir est aussi d’assurer un accompagnement psychologique à tous les jeunes qui en manifestent l’envie. Ne les laissons pas seuls dans une chambre de 9 mètres carrés à étudier sur un ordinateur.

Pour arrêter de perturber la santé mentale de nos enfants, il faut trouver des moyens créatifs pour leur permettre de se retrouver entre eux.

Après le premier confinement, nous avons pu observer que des enseignants organisaient des récréations où les enfants pouvaient se parler et s’amuser dans des carrés au sol pour respecter la distance. Pourquoi ne pas en faire une généralité ?

Vous avez certainement des enfants qui souffrent de cette situation à la maison. Le gouvernement doit cesser de dire que les plus jeunes vivent correctement. Il doit prendre ses responsabilités et faire changer les choses. Signez cette pétition !

Auteur : Amélie D.

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