Dans le coma à cause de la pilule contraceptive : non aux contraceptions dangereuses !

Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République Française
Dans le coma à cause de la pilule contraceptive : non aux contraceptions dangereuses !

Madame, Monsieur,

En 2006, Marion avait 19 ans.

C’était une étudiante brillante.

Elle était en khâgne, la seconde année de classe préparatoire à l’école normale supérieure de lettres.

Avant elle, le Président de la République Française avait suivi ce chemin prestigieux.

Mais lui a pu aller au bout de ses études.

Marion, elle, a eu un accident vasculaire cérébral. (1)

Elle a sombré dans le coma.

Elle est passée à deux doigts de la mort.

Quand elle s’est réveillée, elle était hémiplégique, c’est-à-dire paralysée de la moitié du corps et aphasique : elle ne pouvait plus comprendre le langage écrit ou parlé. Elle s’est retrouvée handicapée à 65%. (2)

Il lui a fallu subir pas moins de neuf opérations chirurgicales pour qu’elle puisse retrouver l’usage de la parole et la capacité de se mouvoir. 

En 2010, sa gynécologue lui révèle qu’elle est porteuse d’une thrombophilie héréditaire. Dans sa famille, on a tendance à développer des caillots dans le sang.

Hélas, la pilule que prend Marion augmente ce risque.

Elle porte plainte contre Bayer, le fabricant de la pilule et contre l’Agence nationale de la sécurité des médicaments.

L’Organisme d’indemnisation des victimes d’accidents médicaux (ONIAM) reconnaît le lien entre la pilule et l’AVC de Marion. (3)

C’est ainsi qu’est né le scandale des pilules de 3e et 4e génération.

À la suite de Marion, 130 autres plaintes ont été déposées.

L’avocat de Marion a lui-même été sollicité par plus de 700 victimes de la pilule contraceptive.

Il a constitué 350 dossiers notamment pour des embolies pulmonaires imputables à la pilule.

Marion a reçu 4,5 millions d’euros d’indemnités de l’Oniam après un contentieux de 8 ans.

Depuis elle est devenue lanceuse d’alerte pour éviter à d’autres jeunes femmes de subir le même sort qu’elle.

Avec sa sœur Pauline, elles ont écrit un livre : “la pilule est amère”. (4,5)

Pour une aphasique, quelle prouesse ! 

Le risque de thrombose connu depuis longtemps

Inquiets du scandale, les médias ont voulu calmer le jeu (6).

Ils ont défendu la pilule. (6,7)

Ils ont défendu l’industrie pharmaceutique. (7,8)

En réalité, les risques de thrombose sont connus depuis l’apparition de la pilule dans les années 1950. (8)

Ce risque existe déjà pour les pilules de 1ère et de 2e génération.

Mais une patiente qui prend une pilule de 3e génération a 1,5 fois plus de risque de faire une thrombose qu’une patiente qui prend une pilule de 2e génération. (8)

Et elle a 3 à 5 fois plus de risque de faire une thrombose qu’une patiente qui n’en prend pas.

Une contraception chimique systématique et automatique

Malgré tous ces effets secondaires, la pilule est généralement donnée aux jeunes femmes sans véritable accompagnement.

Ainsi Julie, maman blogueuse témoigne :

“Quand on m’a prescrit la pilule pour la première fois, j’avais 12 ans et je ne me souviens d’aucune mise en garde ni d’aucune alternative. Au contraire, je me souviens plutôt de félicitations un peu comme si j’avais réussi un examen ou qu’il y ait quelques raisons de se réjouir. Je me souviens du “comme ça, ce sera déjà fait” du médecin ayant pris cette décision car j’avais un petit kyste ovarien. Elle s’est imposée à moi comme une indiscutable évidence.”

C’est un rite de passage, un automatisme, presque une fête !

Libérons les femmes de l’emprise des labos !

En 2021, le vrai problème n’est plus l’accès à la contraception.

C’est l’accès à l’information.

C’est aussi la liberté des individus face aux intérêts cumulés des laboratoires pharmaceutiques et de la médecine moderne.

L’intérêt des labos est de pouvoir fournir aux femmes des médicaments à tous les moments de leur vie.

À 12 ans, c’est la pilule.

À 50 ans, c’est les traitements hormonaux.

Entre les deux, ce sont des traitements pour contrer les effets secondaires de la pilule, parfois des traitements d’accompagnement des grossesses.

Cette masse de médicaments ingurgités dès le plus jeune âge a des effets sur la santé des femmes. (9)

C’est l’augmentation des cancers et des maladies de civilisation, c’est un risque accru de dépression, c’est une dépendance vis-à-vis des labos et de la médecine.

C’est une forme moderne d’esclavage.

Voilà pourquoi Marion Larat affirme que “la pilule n’est pas un instrument de libération de la femme”. (5)

Pour une éducation populaire sur la contraception des filles et des garçons !

Pour sortir de cette impasse, la société tout entière doit se mobiliser !

Les filles n’ont pas à porter seules le poids de la contraception.

Il est bon d’inclure les garçons dans cette aventure.

Il est bon que le dialogue informé soit restauré entre les patientes et les médecins et entre les générations.

Construisons ensemble une politique familiale et affective intelligente. Construisons une politique de la contraception humaine, écologique et réfléchie !

Sortons de l’esprit mécanique où les labos voudraient nous enfermer.

Les femmes le méritent.

Leurs hommes aussi.

Nous avons besoin de programmes éducatifs à la hauteur de l’enjeu.

Nous devons mettre en place un accompagnement des femmes adapté à leurs besoins et à leur santé à court et à long terme.

Nous avons besoin de citoyens responsables.

Pour cela nous devons croire en notre jeunesse.

C’est elle qui construira le monde de demain.

Mobilisez-vous !

Aidez-moi à convaincre notre gouvernement de lancer une nouvelle politique de la contraception.

Aidez-moi à faire changer les mentalités.

Aidez-moi à protéger la santé des jeunes femmes.

Aidez-moi à rendre les hommes jeunes, et moins jeunes, plus responsables.

Ensemble construisons une société plus juste et plus soudée !

S’il vous plaît, signez ma pétition.

Signez-la pour vos enfants et vos petits-enfants.

Signez-la pour vos copines, vos sœurs et vos cousines !

Faites circuler l’info !

Nous ne voulons plus d’hémiplégie et d’aphasie pour nos jeunes femmes. Nous ne voulons plus que d’autres Marion subissent le même calvaire ! 

S’il vous plaît, faites signer ma pétition à vos proches.

Un grand merci !

 

Contraception : NON au tout chimique !

 

Monsieur le Président de la République,

Savez-vous que : 

  • la pilule contraceptive provoque d’importants effets secondaires chez certaines femmes ;
  • Sur le long terme, les effets de la pilule pourraient être néfastes pour les femmes. Il pourrait, en effet, y avoir un lien entre le cancer du sein et l’usage à long terme de la pilule ;
  • De fait, l’incidence du cancer du sein a beaucoup augmenté dans les pays occidentaux dans les 50 dernières années (10);
  • Par ailleurs la pilule pourrait avoir un effet négatif sur la fertilité féminine et masculine (indirectement) (11);
  • les résidus de pilule qui se retrouvent dans les eaux usées ont des effets non négligeables sur l’environnement et plus particulièrement les rivières (12);
  • de nombreuses jeunes femmes souhaitent désormais une contraception sûre, sans effets secondaires et responsable écologiquement ;
  • les femmes d’aujourd’hui préféreraient que les hommes et les garçons soient aussi impliqués dans la contraception, qu’elles considèrent que ce n’est pas “un sujet de femmes” ;

Compte tenu de tout cela :

Nous vous demandons de mettre à jour la politique de contraception en France pour que les aspirations et la santé des femmes, notamment les plus jeunes, soient enfin prises en compte.

Nous vous demandons de permettre aux femmes qui veulent une alternative à la pilule de pouvoir y accéder facilement et gratuitement.

Nous vous demandons d’organiser au sein des lycées avec l’aide des régions, des campagnes d’informations sur les différents moyens de contraceptions qui existent et des risques liés à la pilule. Cette campagne doit être faite à destination de tous les lycéens : filles et garçons.

Nous vous demandons enfin de formaliser la possibilité pour les jeunes femmes d’accéder à de VRAIE consultation médicale sur la contraception expliquant l’ensemble des enjeux auprès d’un gynécologue, d’un sexologue et/ou d’un psychologue.

Les femmes vous diront merci.

Veuillez agréer l’expression de nos salutations citoyennes,

Auteur : Florent Cavaler

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