Défense de l'animal : Libérez les animaux sauvages !

Destinataire(s) : Président de la République
Défense de l'animal : Libérez les animaux sauvages !

Madame, Monsieur,

En 2015, le Code civil français, dans son article 515-14, a intégré la notion de sensibilité des animaux. [1]

Ainsi, en France l’animal n’est plus considéré comme un meuble ou une chose comme cela pouvait être le cas autrefois. [1]

Chez les grands mammifères intelligents comme les éléphants, les dauphins ou les grands singes, les scientifiques préfèrent parler de “sentience”. [2]

Ce mot d’origine latine vient de l’anglais. 

Il renvoie à deux notions : la sensibilité et la conscience. 

Car ces grands animaux sont à la fois capables d’éprouver des émotions : la peur, la colère, la tristesse, la joie et la reconnaissance et sont conscients d’eux-mêmes. [2,3]

Certains peuvent faire des “plans” pour le futur. 

Ainsi, dans un zoo de Suède, les scientifiques ont observé un chimpanzé faire des réserves de cailloux, qu’il accumulait du côté où les visiteurs viendraient afin de pouvoir leur lancer dessus. [3]

Celui-là n’aimait pas le public. 

Ces grands animaux sont génétiquement et même cognitivement très proches de nous.

C’est pour cela que nous sommes touchés par leurs expressions qui paraissent si “humaines”. 

C’est aussi pour cela que ces animaux sont si souvent exploités dans des spectacles pour le public au détriment de leur sensibilité et même de l’image qu’ils peuvent avoir d’eux-mêmes !

À l'heure où la conscience écologique commence à émerger chez les êtres humains, il est grand temps de changer notre relation avec les animaux sauvages.

Le temps des bêtes de foire est fini. 

Le temps des petits zoos familiaux où sous prétexte d’amuser les enfants l’on confine des animaux dans des cages ridicules devrait être achevé !

En plus, ces zoos sont mal surveillés et leurs pratiques sont souvent douteuses. [4]

Les animaux n’y sont pas toujours bien traités et les règles sanitaires par toujours respectées. 

Dans le contexte actuel, l’amateurisme de certains zoos pose clairement question. 

Par ailleurs, les animaux sauvages ont réellement besoin d’espace. 

Un loup sauvage peut parcourir 15 km par jour ! [5]

Les éléphants peuvent marcher plusieurs centaines de kilomètres pour retrouver des régions qu’ils aiment. [6]

Les dauphins parcourent en moyenne 130 km par jour à une vitesse de croisière de 10 km/h et des vitesses de pointe de 40 km/h ! [6]

Pourquoi vouloir enfermer ces animaux ? 

Il est temps de penser autrement la découverte des animaux. 

Il est temps de financer de véritables réserves naturelles plutôt que des zoos. 

Il est temps de faire évoluer notre relation avec les animaux. 

Mobilisons-nous pour leur bien-être !

Signez notre grande pétition !

Faites la signer autour de vous !

Un grand merci,

 

Monsieur le Président de la République,

Attendu que les animaux sont des êtres vivants sensibles, c’est-à-dire, capables d’éprouver des émotions positives ou négatives comme la peur, la tristesse ou la reconnaissance ;

Attendu que ces capacités sont encore plus présentes chez les mammifères supérieurs ;

Attendu que ce sont ces animaux, en raison de leur capacités cognitives, émotionnelles et comportementales qui sont exploités dans les cirques ou les spectacles d’animaux ou encore mis en avant dans les zoos où les enclos sont de taille réduite ;

Attendu que montrer aux enfants des animaux sauvages enfermés dans des cages minuscules ces derniers tournent en rond n’apporte rien à l’épanouissement des enfants ;

Attendu enfin, qu’à l’heure du réveil écologique notre civilisation n’est pas digne de ce nom si elle n’est pas capable de cohabiter harmonieusement avec les animaux ;

Attendu que la liberté et la beauté des animaux sauvages font aussi la joie des êtres humains ;

Nous vous demandons instamment :

  • d’interdire l’exploitation des animaux sauvages pour le cirque ;
  • d’interdire les delphinariums et les spectacles de dauphins ;
  • de fermer les zoos dont les enclos sont trop petits ;
  • de développer, en France, une ou deux grandes réserves naturelles où les animaux pourront réellement se déplacer en liberté. Ces lieux seraient également des centres de conservation et des pôles d’excellence de la vie animale ;
  • de financer des centres de découvertes des animaux à travers des films ou des activités de simulation ; les enfants seraient éblouis et les animaux ne souffriraient pas inutilement. 

Auteur : Augustin de Livois

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