Dépakine : mettons fin à ce scandale sanitaire ignoré par l’État !

Destinataire(s) : Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
Dépakine : mettons fin à ce scandale sanitaire ignoré par l’État !

Plus de 20 000 enfants handicapés !

1852 fausses couches !

199 décès !1

C’est le terrible bilan imputé à ce “médicament” que le gouvernement n’a TOUJOURS PAS retiré du marché !

  • Malformations rénales, urogénitales, cardiaques…
  • Troubles psychomoteurs, visuels, du comportement, du langage…
  • Autisme2

Pendant des années, l’État français a permis au fabricant pharmaceutique Sanofi de mettre sur le marché la Dépakine, un médicament anti-épileptique contenant du valproate de sodium.

Aujourd’hui, en dépit de nombreuses plaintes déposées depuis des années par des familles s’estimant victimes de cette pollution, l’usine Sanofi produit toujours de la Dépakine, les quelques aménagements techniques apportés aux installations n’ayant pas réussi à endiguer le problème.

Combien d’autres familles meurtries ou endeuillées faudra-t-il encore pour que l’État réagisse et prenne des mesures ?

Nous demandons donc le retrait immédiat de ce produit du marché et l’arrêt de sa production !

En plus, il s’avère que cette affaire est encore bien plus grave que ce que nous craignions.

On savait déjà que la consommation de Dépakine pouvait induire des changements chimiques sur plusieurs générations, car le valproate de sodium qu’il contient modifie le niveau d’expression des gènes.3

Ce que l’on a appris depuis, c'est que le mal ne se transmettrait pas uniquement par les mères mais aussi par les pères !4

Certains effets indésirables graves de la Dépakine toucheraient d’ailleurs spécifiquement les hommes: perturbations hormonales, problèmes de fertilité masculine, troubles érectiles, volume testiculaire anormalement faible…5

Pour résumer : la Dépakine présente un risque élevé pour les femmes et les hommes qui la consomment et, à travers eux, pour les enfants qu’ils pourraient avoir.

En témoigne ce récent cas d’un couple ayant dû se résoudre à une interruption volontaire de grossesse en découvrant lors d’une échographie que leur enfant… n’avait pas de crâne ! 4

Mais il y a pire encore…

Car même si vous n’avez jamais pris de Dépakine, vous pourriez en subir les effets : il suffirait de respirer à proximité d’une usine qui en produit !

Jusqu’en 2018, 13,4 à 20,2 tonnes de valproate de sodium étaient ainsi, chaque année, rejetées dans l’atmosphère.5

Le 15 novembre dernier, une mère de famille a même déposé une plainte après que ses deux jeunes enfants ont été diagnostiqués autistes.

Ni elle ni son mari n’ont jamais consommé de Dépakine mais elle travaille depuis plusieurs années en face de l’usine Sanofi à Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques.

Le 20 novembre, France Info raconte :

«Chez son fils aîné, aujourd'hui âgé de 8 ans, les premiers signes sont apparus fin 2018. Soit plus d'un an après l'installation de la famille à Mourenx, à proximité de l'usine Sanofi. "Des sortes d'absences et comme des crises de violence. Il a été diagnostiqué épileptique. On l'a trouvé deux fois inanimé en train de s'étouffer dans son vomi", raconte la mère de famille. L'enfant développe d'autres troubles de la coordination, de l'attention, des troubles alimentaires et visuels.»8

Et les témoignages de ce type sont légion !

Pourtant l’omerta est absolue !

L’État français ferme les yeux. Peut-être parce qu’il s’agit d’un des fleurons de l’industrie française et de l’une des seules usines au monde à produire de la Dépakine…

Pourtant précédemment mise en examen pour «tromperie aggravée», «blessures involontaires» et «homicides involontaires»9, l’entreprise française refuse encore aujourd’hui de reconnaître sa responsabilité dans cette catastrophe sanitaire.

Je vous demande donc de signer et de faire circuler cette pétition pour protéger tous les Français de ces dangereuses substances chimiques et mettre fin à la vente et à la production de Dépakine au nom du principe de précaution :

Est-il normal que de gros groupes industriels puissent se sortir aussi facilement d’une affaire aussi grave pouvant rendre des enfants handicapés ?

Combien de victimes l’État va-t-il finalement indemniser à l’issue de procès interminables ?

Que justice soit rendue !

On estime que 10% des enfants qui ont été exposés à la substance in utero sont nés avec des malformations congénitales. Dans un même temps, 30 à 40% d’entre eux souffrent aujourd’hui de graves troubles du développement.10

Le phénomène est encore récent et nous ne connaissons pas réellement les effets sur le long terme.

Qui nous dit que ces enfants n’auront pas d’autres problèmes une fois adultes ou que ceux qui ont été chanceux à la naissance ne finiront pas par devenir handicapés aussi ?

Il faut prendre les mesures qui s’imposent pour la sécurité de tous ces enfants !

Pour rétablir l’égalité et enfin faire reconnaître ce scandale sanitaire, il est demandé par la population que l’État retire la Dépakine du marché et mette fin à sa production, laquelle est responsable de ces émanations toxiques aux effets désastreux.

Car le lien direct entre la Dépakine, les émanations des installations qui la produisent et les graves problèmes de santé dont souffrent un nombre important de consommateurs du médicament et d’habitants proches de l’usine (même s’ils n’en consomment pas eux-mêmes!) a beau ne pas être formellement attesté, les faits sont bien là et le principe de précaution est une raison déjà amplement suffisante pour prendre des mesures.

Si vous aussi, vous désirez que ces terribles contaminations cessent, n’hésitez pas à signer la pétition pour qu’elle puisse remonter jusqu’au Ministère !

Mettons un point final à cette histoire.

Auteur : François Renart

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