Du glyphosate dans nos urines !? Les pesticides des champs se retrouvent dans nos robinets, et nos veines

Destinataire(s) : Marc Fesneau, Ministre de l’agriculture
Du glyphosate dans nos urines !? Les pesticides des champs se retrouvent dans nos robinets, et nos veines

Encore un mensonge du Président :

À sa première élection, le président Emmanuel Macron avait promis que la France stopperait l'utilisation du glyphosate avant la fin de l’année 2020… (1)

Où en sommes-nous aujourd'hui ? Aucune avancée, cet herbicide destructeur n’était toujours pas interdit à la fin de l’année 2020 et ne le sera pas plus cette année !

Encore pire : la France a augmenté ses achats de glyphosate !

Les ventes de pesticides toujours plus élevées

Selon un chercheur de l’université de Louvain, la France a établi un nouveau record en achetant 9 723 tonnes de glyphosate faisant de notre pays le premier utilisateur européen de cet herbicide. (2)

En France, où l’agriculture est si importante, les départements semblent de plus en plus dépendants des pesticides. Par exemple en Aube, en Gironde ou encore dans la Marne, les quantités de pesticides vendues allaient de 2,8 à 3,2 millions de kg en 2018. (3)

Aujourd’hui, les promesses semblent lointaines…

Et le danger, lui, n’a jamais été aussi proche...

...jusque dans nos urines ?!

C’est ce qu’a démontré l’initiative de l’Association Campagne Glyphosate. En effet, cette association a invité les citoyens à participer à une campagne d’analyse des urines afin de chercher des traces de glyphosate.

Résultat ?

Après plus de 6000 analyses d’urines réalisées, ce serait 5800 plaintes qui auraient été déjà déposées ou seraient en passe de l’être… (4)

Il nous faut augmenter ces plaintes et les adresser à un juge d’instruction, qui a indirectement la compétence pour faire changer les lois malveillantes..

Et pour cause ! Nous ne pouvons PLUS attendre

Selon d’autres analyses d’urine menées par l’association Glyphosate 74 sur 160 personnes, la quantité moyenne de glyphosate retrouvée est de 0,8 nanogrammes de glyphosate par millilitre d’urine, alors que le taux légal autorisé dans l’eau potable est de 0,1 nanogramme par millilitre ! (5)

La quantité moyenne retrouvée dans les urines est donc 8 fois supérieure à la quantité maximale autorisée dans l’eau potable !
Le glyphosate est partout, dans notre eau, nos sols, l’air que nous respirons puis se retrouve dans notre organisme !

Quelles conséquences sur notre santé ?

En 1895, le glyphosate avait été classé en tant qu'oncogène, soit un gène favorisant la survenue des cancers, de catégorie C puis a été rétrogradé, au fil des études scientifiques, à la catégorie E le déclarant “inclassable quant à sa cancérogénicité pour l’homme”. (6)

En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), de l’OMS, déclarait que le glyphosate était “probablement cancérigène”(6). Dans le même sens, une étude menée par des chercheurs américains des universités Washington et de Californie, ainsi que l'Icahn School of Medicine de New York, conclut que le glyphosate augmenterait de 41% le risque de certains cancers.(6)(7)

Français, révoltons-nous, les Américains ont su le faire !

Plus récemment, le groupe Monsanto a été condamné après que son produit grand public, le désherbant Roundup dont le principe actif est le glyphosate, ait été jugé responsable du cancer d’un jardinier américain.(8)

N’y a-t-il pas d’autres alternatives ?

Il est possible de se passer du glyphosate comme le font déjà les cultures certifiées bio ou les productions permacoles !

Récemment, des chercheurs français du CNRS, de Polytechnique et de la Sorbonne, ont déposé un brevet pour un désherbant naturel “presque aussi efficace que le glyphosate” créé à partir de la radulanine A, une molécule présente dans les mousses végétales que nous pouvons trouver dans nos forêts.(9)

Sans parler de… l’ortie, qui est une alternative ultra sérieuse contre le retour du pesticide meurtrier néonicotinoïdes, ces insecticides systémiques, tueurs d’abeilles, qui ont droit à une dérogation, ou plutôt, un “permis de tuer”. (10)

Mais encore une fois, les performances économiques priment sur notre santé

Des alternatives crédibles existent réellement...Mais cela demande plus de main d'œuvre, de temps et d’argent...ce qui ne correspond pas au modèle d’agriculture intensive dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui…

Retour des néonicotinoïdes, glyphosate de plus en plus présent dans nos cultures pour des générations malgré les promesses...

Il est temps de dire STOP et d’exiger la mise à terme de l’utilisation des ces pesticides meurtriers !

A votre échelle, vous pouvez agir maintenant en commençant par signer cette pétition

Auteur : Florence

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