Faisons de nos villes des potagers à ciel ouvert !

Destinataire(s) : Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Faisons de nos villes des potagers à ciel ouvert !

De nos jours, les trois quarts des français habitent en ville. Selon les Nations Unies, en 2050, près de 70% de la population mondiale sera citadine. Or, une ville comme Paris dispose tout au plus de 4 jours d'autonomie alimentaire.

Il est grand temps de sensibiliser les citadins au jardinage urbain !

La solution ? Créer des espaces partagés à cultiver au cœur de nos villes !

Nos surfaces agricoles s’amenuisent

La population urbaine ne cesse de croître tandis que nos surfaces agricoles se voient disparaître petit à petit.

En France, 2% des exploitations agricoles s’envolent chaque année.

Il est donc urgent de sensibiliser la population urbaine à cultiver leur nourriture avant qu’elle n’atteigne les 7 milliards d’individus à l’horizon 2050 !

Comment reconnecter les citadins à la nature ?

En appliquant la proposition de Jean-Marc Governatori, homme politique niçois :

Pourquoi ne pas dédier 50% des plantations de la ville à des productions potagères citadines ?

Des initiatives commencent déjà à se mettre en place, comme à Nice, dans l’article de C. Rinaudo. Les lignes bougent déjà, soutenons ces initiatives qui ont du sens ! (1)

Une urgence climatique et sanitaire

Le constat est sans appel, notre planète se porte mal. Le béton est omniprésent dans nos villes, les espaces verts sont trop peu nombreux.

Pourtant, les bienfaits des zones vertes ne sont plus à démontrer.

Des potagers à cultiver aux cœurs de nos villes permettraient de réguler le climat, la qualité de l’air ainsi que le cycle de l’eau.

La biodiversité est en perdition, surtout en milieu urbain. Les abeilles ont déserté la ville. Les auxiliaires sont absents des quelques zones vertes existantes.

Il est urgent de réintroduire la biodiversité grâce à des espaces dédiés au jardinage !

La culture urbaine permettrait de réduire considérablement le transport d’une partie des produits consommés ainsi que nos déchets.

De plus, sans parler d'autosuffisance alimentaire, il est possible de fournir aux habitants une part non négligeable de la consommation en légumes grâce à la culture potagère citadine !

Plus qu’un besoin environnemental, il s’agit d’un besoin humain.

Cultiver en ville contribue au bien-être de nos citadins déconnectés de la nature. C’est un moyen de se réapproprier la ville.

Les potagers sont des lieux de partage de savoirs, de partage de denrées, des lieux d’écoute de la nature.

Un potager urbain est vecteur de lien social. Il améliore le cadre de vie et la santé des jardiniers.

De plus, cultiver soi-même ses propres légumes c’est redécouvrir le cycle de la nature et le labeur que cela nécessite.

Seulement aujourd’hui, rares sont les citadins ayant la chance d’avoir un accès à une surface cultivable.

Il est impératif de leur donner accès à la terre !

Il est indispensable de créer des espaces qui les connectent à la nature, à leur alimentation mais aussi à leurs voisins.

Alors créons, la ville de demain, humaniste, basée sur l’échange, le partage et l’équilibre.

Répondons à cette quête de biodiversité, vitale pour notre planète et nos villes.

Plus que jamais, nous avons besoin de ces espaces de partage que sont les potagers au cœur de nos villes.

Nous avons besoin d’agir pour notre planète. Nous avons besoin d’agir pour notre pays.

Nous avons besoin de répondre à l’évolution de nos sociétés urbaines par des solutions concrètes !

Nous avons besoin de réfléchir à la culture de demain.

Il faut interpeller la sphère politique, sans engagement politique nous n’arriverons pas à faire bouger les lignes !

À votre échelle, vous pouvez agir maintenant en commençant par signer cette pétition.

Auteur : Louise B.

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