Une menace constante au dessus de nos têtes

Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, un professeur d’histoire, s’est fait décapiter devant un collège. Une nouvelle fois, le gouvernement a dû demander le déclenchement de l’état d’urgence sur le territoire national.

Depuis, nos lieux de culte sont devenus la cible de ces terroristes.

Deux semaines plus tard, trois personnes ont trouvé la mort près d’une Église à Nice.

La menace n’est pas que française, l’attaque de Vienne, le 2 novembre 2020, ou plus récemment celle à Vetlanda en Suède sont la preuve que cet ennemi touche toute l’Europe.

Nous avons pu le constater pendant les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hypercacher, du Bataclan ou encore de la promenade des Anglais, les Français ne savent pas comment réagir face à une telle barbarie.

Généralement, le premier réflexe est la fuite. Les premières émotions sont le choc psychologique et la peur.

Pourtant, nous sommes censés aller directement porter secours à ceux qui ont été blessés pendant une attaque.

Deux jeunes Viennois ont été salués pour avoir porté secours aux victimes et avoir mis à l’abri des personnes.

C’est un acte que nous devrions tous faire instinctivement.

Au fur et à mesure du temps, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas assez préparés alors qu’un attentat peut subvenir n’importe où et à n’importe quel moment.

Depuis la fameuse nuit du 13 novembre 2015 qui a coûté la vie à 130 innocents, les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir apprendre les gestes de premiers secours.

Combien de ces personnes auraient pu être sauvées si nous étions tous formés pour pratiquer ces gestes ?

Les secours ne peuvent pas toujours intervenir immédiatement. Nous l’avons bien compris. Au Bataclan, il a tout d’abord fallu s’assurer que le bâtiment était sûr avant de laisser entrer les ambulanciers, le SAMU et les pompiers pour secourir.

Il est important pour les civils d’avoir les bons réflexes qui sauvent des vies dans une situation qui ressemble souvent à un champ de bataille de guerre.

Former la population pour sauver des vies

Comme la menace est constante et imprévisible, nos forces de l’ordre et nos secours ne peuvent pas être présents à l’instant même à l’endroit de l’attentat.

Pour sauver des vies, nous devrions tous faire au moins une formation.

La population est tout à fait capable d’apprendre, de s’exercer et de, malheureusement, mettre en application ses acquis sur le terrain.

Les cours doivent aller au-delà des simples gestes. Nous sommes ici sur des blessures qui sont faites avec des armes de guerre.

Les cours de secourisme doivent être spécifiquement dédiés à ces blessures graves.

C’est un effort collectif à fournir pour apprendre à maintenir quelqu’un en vie en attendant l’arrivée des ambulances.

Il se peut qu’un jour, nous ayons besoin de quelqu’un pour nous sauver la vie dans une telle situation.

En maîtrisant les gestes, nous allons aussi arrêter de fuir face à nos semblables tombés au sol.

Le gouvernement doit prendre conscience que la lutte contre le terrorisme ne peut pas se faire sans l’aide des citoyens.

Il est très bien de former les forces de l’ordre et les secouristes, mais il faut aussi penser à le faire pour ceux qui sont directement sur place : nous !

Signez cette pétition pour qu’il en prenne rapidement conscience.

Le danger est partout et constant !