Hey hi hey ho on cherche du boulot

Destinataire(s) : 18 ans ou plus
Hey hi hey ho on cherche du boulot

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               Commençons par rappeler ce que la loi actuelle prévoit au sujet du chômage. Pour cause la voici :

« Il faut désormais avoir travaillé 130 jours ou 910 heures (soit environ 6 mois) sur une période de 24 mois (ou 36 mois pour les 53 ans et plus) pour pouvoir ouvrir ou recharger des droits à l'assurance chômage. Cette durée s'applique aux personnes perdant un emploi à compter du 1er décembre 2021. »

« Le projet de loi permet de prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage, dans l'attente d'une nouvelle réforme début 2023 pour répondre aux difficultés de recrutement des entreprises. Il crée également un service public de la VAE. Il s'agit des premières mesures pour parvenir au plein emploi d'ici 2027. »

Cependant, cette loi pose quelques problèmes à nos yeux. En effet bien que ce soient des lois ayant pour objectif de diriger la société vers plus de justice sociale, celles-ci ne mettent pas tous les demandeurs d’emploi sur le même pied d’égalité face au chômage. De plus elles perpétuent l’inégalité dont sont victimes ces derniers face aux potentiels employeurs qui peuvent en effet se montrer réticents à employer une personne approchant de la retraite ou encore étant en situation de handicap (rendant l’accès à l’emploi plus compliqué puisque demandeur d’adaptation). Ces lois ne viennent de plus pas en aide aux personnes forcées de s’enfermer dans cette situation parce que la réinsertion professionnelle semble inatteignable. Mais elles octroient des allocations à des personnes se complaisant dans cette situation grâce aux indemnités chômage qui leur sont versées et leur sont suffisantes pour vivre alors qu’elles laissent parallèlement des personnes cumuler jusqu’à 3 emplois, pour essayer de « joindre les deux bouts », dans la précarité la plus singulière.

C’est en raison de ces inégalités que soulèvent où accentuent ces lois, que nous nous sommes donnés pour mission de rééquilibrer cette balance instable se devant pourtant immuable et inébranlable. Nous nous sommes alors fixés pour objectif de rendre la réinsertion professionnelle après la perte d’un emploi plus simple et parallèlement de rendre la complaisance dans la situation de chômage et la satisfaction dans le revenu issu des allocations plus complexe

C’est donc, dans la continuité de ces objectifs, que nous avons rédigé cette réforme de la loi sur le chômage en plusieurs points :

-        Réduire les allocations de 10% aux personnes au chômage ayant refusé trois emplois susceptibles de correspondre à leurs compétences : ces emplois doivent être réfléchis afin d’être adaptés aux situations familiales et de logement de ces dernières ainsi qu’accessibles sur le plan géographique

-         Obliger une recherche active d’emploi prouvé par l’apport de 3 CV déposés, ou postulats par mois.

-         N’octroyer le chômage qu’aux personnes en recherche active d’emploi et en mesure de le prouver grâce aux démarches de demande d’emploi.

La loi se veut d’appliquer à tous les mêmes règles, dans l’application d’un droit général, objectif et impersonnel. Pourtant cette application ne se peut équitable si elle ne prévoit aucune exception visant à adapter ces lois en fonction des situations. En conséquence ; nous avons également rédigés des lois envisageant certaines situations et circonstances particulières afin d’y prévoir une adaptation officielle.

-        En cas de licenciement d’un employé, en lien avec une faillite de l’entreprise concernant une personne employée sans échéance (pas en CDD) -et depuis au moins 7ans- ; permettre à cet employé de bénéficier d’une durée de césure (1 à 2 ans selon le projet présenté durant la première année) afin qu’elle puisse engager une reconversion ou réfléchir à un nouveau projet professionnel.

-        Un employé victime d’une inaptitude professionnelle due à un accident, dans quelques circonstances que ce soit, provocant un handicap ou une maladie handicapante et demandant des adaptations ou rendant l’emploi impossible devra bénéficier d’un temps d’adaptation supplémentaire (1 année pour formuler un projet et plus si besoin mettre en œuvre le projet) afin de se réinsérer dans la vie professionnelle en envisageant un nouveau projet adapté où une formation dans un autre domaine.

-         Si un salarié se trouve être licencié à plus de 10 ans de la retraite alors ; ses CV ne devront être refusés pour une raison d’âge sous peine de sanction, à l’intention du potentiel employeur, en tant que discrimination. (Article 2008-496 dans le code du travail)

-         Si un salarié se trouve être licencié à moins de 10 ans de la retraite et rencontre des difficultés à retrouver un emploi alors ; les entreprises recevant son CV ne pourront lui refuser catégoriquement l’emploi que s’il est impossible pour elles de lui proposer un emploi en tant que mentor afin qu’il transmette son expérience professionnelle. Cet emploi de mentorat ne sera cependant proposé qu’aux personnes ayant de l’expérience dans leur domaine d’emploi (supérieur ou égal à 1 an)

-       Une personne touchant le chômage à la suite d’un licenciement ou un abandon de poste ne devra alors pas se le voir retirer durant sa reconversion ou sa formation. Par conséquent si, dans le cadre de son projet professionnel, elle doit faire des stages ou du bénévolat (des emplois non rémunérés) alors elle devra continuer à toucher les allocations chômage.

Voici, selon nous, des mesures pouvant apporter plus de justice et d’égalité dans le domaine des lois sur le chômage. Cependant, si vous n’êtes alors pas encore convaincus, épris d’intérêt pour notre cause ou encore touchés alors, voici quelques arguments qui pourraient vous conduire à signer et nous apporter votre soutien.

Ces lois permettraient, dans un premier temps, de faire baisser le nombre de chômeurs et, de plus, d’améliorer leurs conditions de vie. Les chômeurs motivés, ayant une réelle envie, et volonté, de se réinsérer dans la vie professionnelle et subissant cette situation, bénéficieraient d’une aide et d’un accompagnement adapté. Cette loi permettrait également de rediriger les impôts des travailleurs vers des personnes motivées et puisqu’ils ne seraient pas versé aux personnes se complaisant dans cette situation et ne cherchant aucun retour dans la vie professionnelle. Cela amènerait alors sûrement cette somme à être redirigée vers d’autres nécessité ou à diminuer et donc à une baisse d’impôts. Enfin, et surtout, elles rendraient plus équitables et justes les réponses aux demandes d’emplois de personnes au chômage.

Auteur : Minn Jonathan

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