Huile d’olive : STOP à cette fraude alimentaire dissimulée !

Destinataire(s) : Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé et Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation
Huile d’olive : STOP à cette fraude alimentaire dissimulée !

Une huile d’olive “vierge extra” sans olive ça vous dit ?

Cela paraît improbable, pourtant c’est beaucoup plus fréquent qu’on ne le croit.

En France, 1 huile d’olive sur 2 est frelatée ! [1]

Une information choquante révélée dans le rapport d’avril 2021 de la répression des fraudes (la DGCCRF) qui a mené une enquête de grande envergure en France.

Ce qu’elle a découvert fait froid dans le dos : 

  • 49 % des produits analysés étaient non conformes [2].
  • Certaines huiles présentées comme vierge extra étaient en réalité des huiles « lampantes ». Autrement dit impropres à la consommation !
  • D’autres n'avaient aucune olive dans leur composition !

Cette fraude existe depuis plus de 50 ans et personne ne vous alerte !

Car lorsque les fraudes sont détectées, les autorités ne communiquent pas sur les produits concernés. 

Vous n’avez AUCUN MOYEN de savoir où ils sont vendus, en quelle quantité.... 

Aucune information non plus sur les sanctions prises à l’encontre des tricheurs... qui ne sont jamais exposés au grand jour

Il est pourtant urgent de s’en préoccuper.

Car ce trafic n’est pas sans conséquence !

Sans le savoir vous consommez une FAUSSE huile d’olive vierge extra.

Déjà 1 200 morts et 5 000 personnes handicapées

En 1981, l’Espagne est la première à avoir dû gérer une crise sanitaire sans précédent directement liée à ce trafic.

Plus de 25 000 personnes ont été empoisonnées par une huile d’olive frelatée.

En quelques mois : 1 200 personnes en sont mortes [3]

Si ce scandale alimentaire est tombé dans l'oubli, la fraude à l’huile d’olive s’est amplifiée

Bien que ce trafic ne soit plus aussi meurtrier, il reste dangereux pour votre santé.

Encore en avril dernier, l’agence de sécurité alimentaire et de nutrition (l’Aesan) a donné l’alerte d’une nouvelle fraude [4] qui présente “un risque pour la santé en raison du manque de traçabilité fiable". 

Elle dénonce la commercialisation d’huiles étiquetées “huile d’olive vierge’’ ou “extra vierge” qui sont en réalité des mélanges de graines végétales oléagineuses. 

Un risque énorme pour ceux qui souffrent d’allergies alimentaires !           

Huile d’olive : STOP à cette fraude alimentaire dissimulée !

Un marché aussi rentable que la cocaïne

Ne vous y trompez pas : l’huile d’olive est devenue un immense business.

À tel point que d’après les hautes autorités de la justice, les filières criminelles s’éloignent de la drogue pour dealer de l’huile d’olive.

Un marché noir moins risqué mais tout aussi rentable.

Et pour cause : les bénéfices du trafic de l’huile d’olive sont comparables à ceux du trafic de cocaïne [5]! »

Il faut dire que l’enjeu économique que représente ce marché est énorme. La consommation d’huile d’olive représente un chiffre d’affaires mondial de 12 milliards d’euros [6].

Ces montants vertigineux ont provoqué de graves dérives au détriment de votre santé.

En Italie, deuxième producteur mondial, la mafia s'est emparée de ce marché agro-alimentaire [7].

Des méthodes de trafic similaires à celles des dealers de drogues 

Les trafiquants utilisent une astuce bien connue des dealers de drogue : le coupage de la marchandise [8].

Pour l’huile, c’est assez simple à faire. 

Il suffit de [9] :

1. Mélanger de la chlorophylle et du bêta-carotène à de l’huile de colza pour la faire ressembler à l'huile d’olive.

2. Couper de l’huile d’olive avec de l’huile de colza de piètre qualité.

Le profit est énorme puisque les huiles utilisées pour trafiquer l’huile d’olive ne coûtent pas cher à produire. 

Alors que l’huile d’olive vierge extra peut être vendue jusqu’à 60 euros le litre !!

Huile d’olive : STOP à cette fraude alimentaire dissimulée !

Des huiles d’olive… 100% SANS OLIVE derrière une jolie étiquette artisanale

En France, la majorité des huiles présentes sur le marché sont importées d’Italie, d’Espagne ou encore de Tunisie et du Maroc.

Car notre consommation dépasse largement la production nationale (100 000 tonnes consommées contre 4 500 produites) [10].

Nous sommes donc plus exposés à ces huiles d’olive frelatées.

Et ne vous laissez pas avoir par le packaging [11].

Les contrefaçons sont très bien faites [12].

Derrière les étiquettes artisanales, aux couleurs de petits producteurs d’Italie ou d’Espagne, vous avez de forte chance qu’il s’agisse d’une huile industrielle.

Pire encore, que votre huile d’olive “vierge extra” pressée à froid, soit en réalité une huile de colza de piètre qualité.

Combien de morts faut-il avant de dire STOP au trafic d’huile d’olive ?

La réalité est qu’il est presque impossible de savoir ce que nous consommons. 

La Commission Européenne est pourtant bien au courant des fraudes alimentaires. Dans son rapport de 2020, elle constate d’ailleurs que l’huile d’olive est le produit le plus notifié en 2019 [13] !

Pourtant, aucunes mesures ne sont prises pour stopper ce trafic.

Car la répression des fraudes ne dispose pas des moyens nécessaires pour assurer un contrôle systématique [14].

Alors combien faudra-t-il de morts avant que notre gouvernement ne réagisse ?

40 ans après, 25 000 personnes payent encore les conséquences de ce trafic. 5 000 personnes sont à ce jour handicapées à vie [15] !

Pensons à ces enfants, ces mères et pères de famille morts à cause d’une simple huile d’olive frelatée !

Et à tous ceux qui, demain, pourraient être victimes de ces escroqueries massives à l’huile d’olive. 

À l’attention de M. Olivier Véran, Ministre de la Santé et des Solidarités et M. Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation.

Monsieur le Ministre de la Santé, 

Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation,

Aujourd’hui, nous vous prions d’agir pour stopper ce trafic international ! Nous vous demandons :

1. Une analyse SYSTÉMATIQUE de l’ensemble des produits commercialisés. 

2. Des contrôles RÉGULIERS sur la fiabilité des informations présentes sur les étiquettes.

3. Une traçabilité COMPLÈTE et TOTALE des ingrédients et moyens de production.

4. Un RENFORCEMENT de la législation avec de LOURDES sanctions pour les marques qui ne respectent pas les normes.

5. La DESTRUCTION des huiles qui ne sont pas produites dans les normes. 

Nous devons être protégés des huiles frelatées et informés sur ce que nous consommons !

Signez cette pétition et partagez-la immédiatement pour que cette fraude alimentaire ne contamine plus JAMAIS PERSONNE !!!

Auteur : Thibaut de Santé Non Censurée

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