Depuis plus de dix ans, l’Académie de médecine alerte sur les inquiétantes carences en vitamine D de la population française, dans toutes les tranches d’âge, et sur ses conséquences catastrophiques sur la santé.

La vitamine D, rappelle cette même académie dans un vibrant appel, joue un rôle capital dans la prévention « de certaines maladies infectieuses, de certaines maladies auto-immunes ou à composante auto-immune (Sclérose en plaques, diabète de type 1, polyarthrite rhumatoïde et lupus) syndrome métabolique chez l’enfant et chez l’adulte, diabète de type 2 ; éventuel rôle dans la différentiation cellulaire en relation avec l’apparition de certains cancers¹. »

Indispensable contre le Covid et les virus de l’hiver

L’Académie de médecine est allée plus loin encore en octobre 2020 en recommandant la prise de vitamine D orale contre le Covid² :

Au même moment le gouvernement britannique distribuait gratuitement de la vitamine D aux personnes âges et vulnérables pour prévenir et réduire la gravité des cas de Covid-19³.

Cette mesure n’a jamais été appliquée en France. 

Quelques semaines après la demande de l’Académie de médecine au sujet de la Vitamine D les premiers « vaccins » anti-Covid ont été annoncés par Pfizer et AstraZeneca, et le gouvernement s’est engouffré comme un seul homme dans cette solution coûteuse et risquée, négligeant cette mesure efficace et simple : supplémenter en vitamine D la population. 

Alors qu’un énième variant du Covid sévit depuis quelques semaines en France, alors qu’une énième campagne de « boosters » vaccinaux s’apprête à être lancée, et alors que l’efficacité et l’innocuité de ces produits reste largement sujette à caution…

Nous demandons au gouvernement de prendre ses responsabilités et de distribuer gratuitement de la vitamine D à la population.

Moins de covid, et des covids moins graves avec de bons taux de vitamine D

Les études démontrant l’utilité salutaire de la vitamine D contre le Covid sont, depuis trois ans désormais, légion. 

L’an dernier plusieurs études randomisées en double aveugle contre placebo (l’étalon-or de l’étude scientifique médicale) déterminantes ont été réalisées :

• un essai clinique mexicain a montré que la prise quotidienne de vitamine D réduit le risque d’infection Covid de 75 % et que cette supplémentation était sans effet secondaire⁴.

•  un autre essai clinique réalisé en Belgique a montré que la vitamine D réduit de 50% la durée d’hospitalisation des malades du Covid-19⁵

• une étude française, du CHU d’Angers, a montré que la vitamine D divise par deux le nombre de morts du Covid après 14 jours.⁶

Une revue des données hospitalières québécoises a, elle, démontré que l’administration de vitamine D aux patients hospitalisés est associée « significativement » à une réduction de la mortalité, de l’admission en soins intensifs et ‘aide respiratoire.⁷ 

Au moment où notre pays s’apprête à rentrer dans la saison des virus et des infections respiratoires je demande donc solennellement au gouvernement de préparer la distribution massive et gratuite de vitamine D à l’ensemble de la population. 

Cette distribution aurait un autre avantage.

En 30 ans, le cas de nouveaux cancers a, tenez-vous bien, doublé en France⁸.

Les consultations en cancérologie ont bondi et le nombre de diagnostics est ahurissant : il devrait largement dépasser les 400 000 en 2023.

Or la vitamine D est un rempart anti-cancer dont l’efficacité est largement documentée. 

Une étude randomisée en double aveugle contre placebo menée par le DFKZ (équivalent allemand du Centre National de la Recherche contre le Cancer) sur 100 000 personnes a démontré qu’une prise quotidienne de vitamine D réduit de 13% le risque de mourir de cancer.

A l’échelle de ce pays, cela permettrait d’éviter 30 000 décès par an⁹. 

Monsieur le Président, Monsieur le Ministre de la santé, la distribution générale de vitamine D dans le pays est désormais une nécessité et un devoir. 

La dose habituellement conseillée en vitamine D chez un sujet normal s’élève à 2000 UI/jour.

Les obstructions du type « le surdosage de vitamine D peut être dangereux » n’a plus lieu d’être : l’Académie de médecine, toujours elle, estime « nul » le risque d’effets toxiques aux doses recommandées, c’est-à-dire jusqu’à 4000 UI/jour¹⁰.

Nous demandons, par conséquent, que les autorités de santé se mettent en ordre de bataille pour garantir à la population générale une dose journalière et gratuite de 2000 UI de vitamine D par jour dans les plus brefs délais.