Je n’aurais jamais pensé écrire cela, mais un proche à moi fait aujourd’hui partie des 70 000 personnes victimes du piratage des données chez Adecco. En s’inscrivant pour une mission d’intérim, il pensait simplement trouver un emploi honnête. Il ne s’attendait pas à ce que ses données personnelles soient utilisées pour vider son compte en banque, et encore moins à découvrir que ses informations circulent sur le darknet.

Ce n’est pas un scénario de film : c’est la réalité que vivent aujourd’hui des milliers de personnes partout en France.

Une attaque massive, un silence glaçant

Le piratage d’Adecco, révélé à Lyon, a ouvert la voie à une vague de prélèvements frauduleux, parfois de plusieurs milliers d’euros. Ce n’est pas qu’un préjudice financier : c’est une perte de confiance, un stress quotidien, et un sentiment d’abandon.

Adecco, l’un des leaders mondiaux de l’intérim, n’a pas su protéger les informations de ses utilisateurs. Et aujourd’hui, ce sont les victimes qui paient le prix fort, dans tous les sens du terme.

Pourquoi il faut agir maintenant

• Parce que ces victimes sont comme nous tous : des gens qui cherchent du travail, qui veulent nourrir leur famille, pas vivre un cauchemar numérique.
• Parce que leurs économies, leur sécurité, leur santé mentale sont en jeu.
• Parce que rien ne garantit que demain, cela ne nous arrivera pas à nous, à nos proches.

Ce que nous exigeons d’Adecco et des autorités :

✅ Une sécurisation immédiate et renforcée des données personnelles de tous les utilisateurs.

✅ Des explications claires : les victimes ont droit à la vérité sur ce qui s’est passé et sur les mesures prises.

✅ Un accompagnement concret : aide juridique, soutien psychologique, et indemnisation des préjudices subis.

Il ne s’agit pas que d’Adecco

Ce scandale est le symbole d’un problème bien plus large : le laxisme de certaines entreprises face à la cybersécurité. Trop souvent, ce sont les citoyens qui paient l’incompétence ou la négligence de géants économiques. Cela doit cesser.

Mon ami ne mérite pas ça. Personne ne le mérite.

Ne restons pas spectateurs. Faisons bloc.

Pour que plus jamais un intérimaire ne soit trahi pour avoir simplement voulu travailler.