Laisseriez-vous ce robot vous toucher ?

Est-ce que vous laisseriez ses mains froides se saisir maladroitement de vous ? 

Est-ce que vous le laisseriez vous prescrire des médicaments avec une intelligence artificielle (sans même pouvoir vous ausculter) ?

Est-ce que vous le laisseriez vous opérer alors que personne ne contrôle ce qu’il fait ?

L’idée fait froid dans le dos… et pourtant, vous risquez dans quelques années de ne pas avoir le choix !

Je ne veux pas me faire soigner par un robot !

Selon une récente étude de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les robots pourraient remplacer 47% de nos emplois[1][2].

Et parmi les emplois concernés ? La médecine !

Imaginez un peu : nos séniors, parfois très malades, sont laissés seuls dans une chambre à longueur de journée, et le seul contact qu’ils auraient serait avec un tas de ferraille qui ne parle même pas.

Où est le respect surtout de l’humanité ? 

Nous méritons de parler à nos semblables qui comprennent nos besoins (seul un humain le peut).

Nous méritons d’avoir de la chaleur et de l’écoute surtout à l'hôpital, où nous sommes vulnérables.

Nous ne pouvons pas automatiser le soin des patients ! 

Ce n’est pas du travail à la chaîne, nous ne sommes pas de vulgaires outils sur un tapis d’usine !

Si nous ne faisons rien, les experts estiment que d'ici 2035, 1,3 milliard de robots IA seront déployés dans divers secteurs, et jusqu'à 4 milliards d'ici 2050.[3] La santé sera en première ligne de cette révolution.

Nous devons exiger des régulations strictes et gouvernementales sur l’usage des robots en secteur hospitalier.

Aidez-moi à mettre un frein à cette folie technologique en signant ma pétition ci-dessous : 

Au Japon, les robots soignent déjà les séniors… et la France suit l’exemple !

Permettez-moi de revenir sur cette photo.

Car ce n’est pas une illustration, mais une photo prise sur le vif, par un citoyen inquiet au Japon.

Cette scène se produit tous les jours dans plusieurs hôpitaux du pays.

Des robots, alimentés par intelligence artificielle, s'occupent de séniors.

Le pays traverse en effet une crise : sa population est de plus en plus vieillissante, 1 Japonais sur 10 a plus de 75 ans ![4]

Mais au lieu de former de nouveaux infirmiers, le Japon préfère soigner ses séniors avec des robots froids, laids et surtout muets.

Et le pire, c’est que le Japon en est fier ! Ils parlent “de progrès technologique” et de “médecine de l’avenir”.[5]

Vous pensez que ça n’existe qu’au Japon ? Détrompez-vous !

En France, le CHU de Reims a déjà mis en place des robots pour “assister” les soignants.[6]

Non, les robots médecins ne sont plus de la science-fiction.

Ils sont déjà en test dans nos hôpitaux, et certains plaident pour leur déploiement massif comme "solution miracle" à la pénurie de soignants.

Est-ce qu’on vous a demandé votre avis ? Bien sûr que non !

C’est pour cela que j’ai créé cette pétition. Pour que vous puissiez faire savoir votre opinion à nos gouvernants qui souhaitent remplacer nos médecins par leurs robots.

Qui assumera les erreurs médicales d’un robot ? À l’heure actuelle, personne !

Les robots et l'IA peuvent analyser des données, mais ils ne peuvent pas remplacer l'empathie, l'intuition et le jugement clinique nuancé d'un médecin ou d'une infirmière.[7]

L'intelligence artificielle échoue précisément là où l'humain excelle : dans la communication empathique et la prise en compte du contexte global du patient.

Une étude publiée dans les Archives of Public Health révèle que les patients craignent une déshumanisation des soins et la perte de la dimension relationnelle essentielle au processus thérapeutique.[8]

Savez-vous que la réglementation actuelle n'est pas adaptée aux spécificités de l'IA médicale ?

Les systèmes d'IA médicale présentent des risques uniques que les cadres réglementaires traditionnels ne parviennent pas à couvrir adéquatement.[9] Parmi ces risques :

• Des biais algorithmiques qui peuvent conduire à des discriminations dans les soins
• Un manque de transparence ("boîte noire") sur la prise de décision médicale
• Des vulnérabilités face aux cyberattaques (piratage) mettant en danger vos données de santé
• Des erreurs et des “bugs” impossibles à anticiper (imaginez la boucherie en pleine opération)

Qui sera responsable en cas d'erreur médicale commise par un robot autonome ? Votre médecin ? L'hôpital ? Le fabricant ?

Au regard des lois actuelles, la réponse est : personne !

Par contre, c’est vous et vous seul qui devrez porter à vie les séquelles de leur bavure.

L'IA et les robots peuvent être des outils - pas nos médecins

Les technologies d'IA et de robotique peuvent être précieuses comme assistants pour les professionnels de santé, pour les soulager des tâches administratives ou améliorer la précision de certains gestes techniques.[10]

Mais une étude récente publiée dans Frontiers in Digital Health démontre que même les professionnels de santé, initialement enthousiastes, expriment des inquiétudes quant au remplacement du jugement humain par l’intelligence artificielle.[11]

Attendez… si même les médecins sont contre les robots, pourquoi est-ce que ces derniers sont en train de pulluler dans nos hôpitaux ?

Vous l’avez compris, c’est comme toujours une décision politique et économique pour réduire toujours les coûts, économiser des salaires de soignants et augmenter le rendement.

C’est une décision prise par les technocrates du gouvernement, pas par des médecins soucieux de leurs patients.

Et ça, c’est INACCEPTABLE.

Face à cette déshumanisation des soins, j’exige :

1. L'organisation immédiate d'un débat national incluant des représentants des patients, des professionnels de santé, des experts en éthique, et des citoyens sur l'introduction massive de l'IA et de la robotique dans la santé.
2. Un moratoire sur le déploiement des robots médecins autonomes jusqu'à l'établissement d'un cadre réglementaire adapté et transparent.
3. La création d'un comité d'éthique indépendant dédié à l'évaluation des technologies d'IA médicale avant leur mise sur le marché.
4. L'établissement de garanties claires concernant :

• La place de l'humain dans le processus de soin
• La sécurité des patients
• La protection des données de santé
• La responsabilité juridique en cas d'erreur

Il ne s'agit pas de s'opposer au progrès, mais d'exiger que celui-ci se fasse en respectant l'humain et ses droits fondamentaux.