Licencions notre président

Destinataire(s) : Emmanuel Macron
Licencions notre président

Notre président malmène la démocratie et son peuple. Notre souveraineté, que chacun d'entre nous détient à part égale, à permis son élection à la présidence de notre pays. Utilisons cette même part de souveraineté pour rappeler à Emmanuel Macron qui est le patron en France. Le patron, c'est nous, le peuple. Signons sa lettre de licenciement.




République française

Le 28 mars 2023


MACRON Emmanuel,

palais de l'Élysée

55 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

Objet : notification d'un licenciement pour faute lourde

Lettre remise en main propre,

Monsieur le président de la République française,

Suite aux manifestations qui se sont tenues les 19 et 31 janvier, 7, 11 et 16 février, 7, 11 15, 23 et 28 mars 2023, nous vous informons de notre décision de vous licencier pour les motifs suivants :

- Insubordination au peuple souverain :

Nous, le peuple de France, avons clairement exprimé notre désaccord avec la réforme des retraites que vous nous proposez. Nous avons défilé en masse, en battant par deux fois le record de mobilisation populaire pacifique, les 31 janvier et 7 mars, pour vous ordonner de retirer cette réformes des retraites. Les députés de l'Assemblée nationale, à qui nous avons confié le pouvoir législatif, auraient voté contre cette réforme si votre gouvernement n’avait pas utilisé le 49.3. La première ministre, Mme Elizabeth Borne l’a dit le 16 mars 2023 dans le journal de 20 h sur la chaîne TF1 : « ...on a constaté que le compte n’y était pas, donc en accord avec le président de la république, j’ai engagé ma responsabilité... ». Mais également à travers des sondages de la population effectués par l’Institut Français d’Opinion Publique (IFOP). Le 27 janvier 2023, avant le début des débats parlementaires qui ont débuté le 30 janvier 2023, nous étions 68 % à ne pas être favorables à la réforme des retraites que votre gouvernement présentait au Parlement. Le 16 février, à la fin des débats à l’Assemblée nous étions 72 % à ne pas être favorables. Après l’annonce de l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la constitution le 16 mars 2023 pour la première Ministre, nous étions 62 % le 23 mars à vouloir le durcissement du mouvement social pour faire reculer l'exécutif. Il vous était impossible de ne pas connaître notre choix, celui du peuple souverain, de rejeter votre réforme des retraites. Votre insubordination démontre une volonté de nuire à la souveraineté du peuple français et constitue donc une faute lourde.


- Usage abusif de l’article 49 alinéas 3.

Depuis que nous vous avons réélu à la fonction de président de la République le 24 avril 2022, mais que nous avons élu une Assemblée Nationale sans majorité absolue, votre gouvernement à utilisé 11 fois le 49,3 : notamment pour imposer un budget, c’est-à-dire l’utilisation de l’argent du contribuable et pour passer en force votre réforme de retraite que nous rejetons. L’article 49 alinéas 3 de notre constitution permet une stabilité gouvernementale pour éviter que le Parlement défasse sans cesse les gouvernements au grès des alliances de circonstance. Il ne doit en aucun cas être utilisé pour imposer les choix du gouvernement à son souverain, le peuple. Dans le contexte précédemment décrit, c’est-à-dire avec une opinion sans équivoque du peuple sur la réforme des retraites, l’utilisation abusive du 49,3 démontre une volonté de nuire à la démocratie et constitue donc une faute lourde.


- Nuisance aux citoyens français et à l’ordre public.

Ces actes, insubordinations et usages abusifs du 49,3 ont entraîné une grave crise démocratique dans notre pays ainsi que de graves troubles à l’ordre public dont vous êtes le garant en tant que président de la République. Des citoyens ont été frappés, blessés par nos forces de l’ordre sous l’autorité des préfets que vous avez nommés. Des fonctionnaires de police et des militaires de la gendarmerie nationale ont été frappés et blessés lors des manifestations qui se sont déroulées partout dans le pays pour vous ordonner de retirer cette réforme.

Vous êtes seul responsable des conséquences de vos actes.

Compte tenu de la gravité des faits, qui vous sont reproché, votre maintien dans la fonction présidentielle est impossible. Votre licenciement prend donc effet à la fin d’un préavis de 2 mois durant lequel vous aurez la charge d’organiser une élection présidentielle anticipée. Ce préavis débutera à la date de la remise en main propre cette lettre, lorsque 18 768 639 signatures de citoyens français seront réunis, soit autant de voix qui vous ont élu président de la République.


Le peuple de France

Souverain de la République française

Signature


Auteur : un(e) citoyen(ne) français(e)

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