Obésité infantile :
STOP à la publicité pour la « malbouffe » !

Destinataire(s) : Monsieur Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé
Obésité infantile : STOP à la publicité pour la « malbouffe » !

Plus de la moitié des publicités vues par les enfants et les adolescents concernent des produits alimentaires mauvais pour la santé, d’après une étude de Santé Publique France du 24 juin 2020. 

Alors qu’en France, un enfant sur six est en surpoids ou obèse, l’industrie agro-alimentaire continue de les matraquer avec des spots publicitaires dédiés à des aliments “trop gras, trop sucrés, trop salés”. Il faut dénoncer ce laisser-faire !

En 2018, dans le top 10 des marques alimentaires ayant le plus gros budget publicitaire, on retrouve sans surprise : McDonald's avec son célèbre menu “Happy Meal”, spécialement conçu pour les enfants, mais aussi Haribo, Ferrero, Burger King et Kellogg’s...

Selon l’UFC-Que-Choisir, les programmes TV les plus regardés par les 4-14 ans consacrent plus de 4 000 spots publicitaires par an à la malbouffe. Et le pire, c’est que vous ne pouvez absolument pas vous fier au Nutri-Score A ! Les biscuits et autres destinés aux enfants restent quoi qu’il arrive des aliments ultra-transformés, remplis d'additifs nocifs. Ils ne remplaceront jamais vos préparations maison ! 

Les enfants, cible privilégiée de la malbouffe

Les jeunes ne sont pas du tout protégés de ses spots publicitaires. Au contraire, ils sont même LA cible privilégiée des industriels. 

En moyenne, un enfant est deux fois plus ciblé par les publicités contenant de la malbouffe qu’un adulte. Et pour cause : d’après une étude menée par Lagardères Pulicité/Ipsos en 2013, 76% des demandes ou achats des enfants de 4 à 10 ans sont en lien avec une publicité qu’ils ont vue.

Il est de notre devoir de dénoncer le marketing irresponsable des industriels de l’agro-alimentaire. Ils s’enrichissent au détriment de la santé de nos enfants, c’est un véritable lavage de cerveaux !

Même lorsque les parents refusent d'acheter l’ourson moelleux et ultra sucré tant réclamé par leur enfant, l’industrie de la malbouffe sait qu’elle a gagné. En effet, elle compte sur son emprise pour que dès les premiers euros en poche, nos tout-petits dépensent leur argent vers ces “produits interdits” à la maison.

Ces publicités incitent les jeunes à prendre de terribles habitudes alimentaires qu’ils garderont très probablement toute leur vie. D’après une étude américaine, un tiers des enfants obèses ne le seraient pas devenus s’il n’y avait pas eu de pub TV qui prônent la malbouffe.

Devons-nous rappeler aux industriels de l’agroalimentaire que l’obésité est un facteur de risque de mortalité précoce ? Qu’elle augmente drastiquement le risque de cancers, de diabètes ou encore de maladies cardiovasculaires ?

Pour eux, seul le profit compte !

Il faut dire que les industriels de l’agroalimentaire peuvent agir à leur guise quand il s’agit de s’enrichir sur la santé de nos enfants : 

Sur les chaînes privées, il n’y a aucune législation qui limite la diffusion de publicités alimentaires à destination des enfants. Imaginez que Gulli représente à elle seule 38 % de l’exposition des 4-10 ans. 

Quant aux chaînes publiques, c’est une vaste plaisanterie !

On nous a fait croire que les enfants seraient protégés des publicités sur la malbouffe en interdisant la diffusion de ces dernières sur les chaînes “destinées à la jeunesse”, mais il s’agit d’une protection bien maigre. En effet, ces chaînes représentent moins de 1 % du temps de télévision des enfants et adolescents !

Sur les chaînes “tous publics”, tels que les programmes familiaux, il n'existe aucune limitation des publicités alimentaires à destination des enfants. Or, ces programmes représentent de loin la première source d’exposition des enfants aux publicités alimentaires !

Et ce n’est que le début de l’engrenage.

Le simple fait de regarder la télévision dans une position assise et passive, donne envie de manger. Sursollicités par les publicités sur la malbouffe, les enfants ont donc automatiquement envie de grignoter des produits gras et sucrés tout en restant inactifs devant leur écran. Leur attention est alors complétement détournée : les sons, les images, les personnages des publicités monopolisent leurs sens. Comme hypnotisés par la publicité, ils vont finir le paquet de leurs céréales préférées… sans même s’en rendre compte. 

Ce phénomène ne concerne pas uniquement les écrans de télévision. Les jeunes passent aujourd’hui de plus en plus de temps devant un ordinateur, une tablette ou leur smartphone. En moyenne, les enfants de 4 à 12 ans passent 53 minutes par jour sur les réseaux sociaux et le web, ce chiffre grimpe à 2 heures pour les 13 à 17 ans... 

Bien évidemment, les industries agroalimentaires en profitent largement puisqu’elles consacrent une part toujours plus importante de leur budget publicitaire à internet…

Réagissons intelligemment !!!

Il ne faut pas se leurrer, nous ne pouvons pas compter sur cette industrie pour se soucier de notre santé et de celle de nos enfants. 

Vu l’argent que ces spots publicitaires leur rapportent, elles ne feront absolument rien pour changer les choses.  

Mais les experts, dont l’organisation mondiale pour la santé (OMS), sont formels : une loi est nécessaire pour éviter l’exposition des enfants à ce matraquage publicitaire et ainsi préserver leur santé.

Nous devons réagir maintenant et avoir une vraie volonté politique au plus haut niveau de l’Etat.

Nous demandons donc au gouvernement d’agir pour lutter contre cette publicité abusive et malsaine. Il faut qu’une loi interdise totalement les publicités pour des produits de mauvaise qualité nutritionnelle, diffusées à la télévision, à la radio ET sur Internet !

Signez et partagez cette pétition en masse pour qu’elle puisse remonter directement sur le bureau de Monsieur Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé !

Auteur : Thibaut de Santé Non Censurée

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