L’urgence politique n’est pas de sauver les valeurs de la démocratie mais de combattre le pouvoir ploutocratique de plus en plus décomplexé, délirant et violent. Nous ne vivons pas en démocratie. Y avons-nous seulement vécu un jour ? J’en doute. Nous aimerions y vivre, nous pensons y vivre, nous avons été formatés pour le croire mais nous vivons en ploutocratie. Ploutocratie ! Le système politique qui a la couleur de la démocratie, le goût de la démocratie… mais qui n’est pas de la démocratie. C’est une imposture.

Au fait, qu’est-ce que la ploutocratie ? Peu de personnes en parlent, beaucoup l’ignorent. Demandez autour de vous et vous serez étonnés. Si la démocratie est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple, la ploutocratie est le pouvoir des riches, par les riches et pour les riches.

Un système politique qui n’avoue pas son nom, qui utilise les valeurs mythiques de la démocratie pour mieux les corrompre, qui manipule les peuples par un mensonge fondateur est un système pervers, toxique et aliénant. Il est l’un des piliers, l’un des engrenages qui fait que notre monde tourne à l’envers et de manière planétaire. Il nous mène droit dans le mur. Nous devons le dénoncer.

Nous sommes bientôt conviés à la grande messe des élections présidentielles françaises et ses faux semblants démocratiques. Ces élections sont le summum de l’imposture ploutocratique. Elles ont été conçues et verrouillées par des ploutocrates pour donner un blanc-seing à un ploutocrate qui, loin de représenter le peuple et ses intérêts, lui confisque le pouvoir pour préserver et étendre les propres et seuls profits des ploutocrates.

Comment faire tomber les masques ?

L’abstention ? Le ploutocrate feint de s’apitoyer sur la montée de l’abstention. Il fait croire à un désintérêt d’une partie du peuple pour la politique. Il stigmatise l’abstentionniste, le rend responsable de la déliquescence d’un système qu’il a perverti lui-même. Peu lui importe, en fait, un nombre de voix ridicule tant que son système ploutocratique le légalise. Et c’est le cas.

Le vote blanc ? Les ploutocrates ont accepté de les décompter, depuis peu, du moment qu’ils ne rentrent pas en compte. Condescendance ou dédain ? En fait, ils n’en veulent pas et ne le voudront jamais car ils subodorent bien que ce robinet ouvert emporterait leur système à vau-l’eau.

Déchirer ou brûler sa carte d’électeur en public comme acte de protestation en sachant qu’à partir du moment où nous sommes inscrits sur les listes électorales, nous n’en avons pas besoin ? Faire des piquets de grève devant les bureaux de vote le jour de l’élection ? Pourquoi pas…

Toujours est-il que tenter de renverser un monde pour le remettre à l’endroit exige de poser des bases saines. Renommer les choses correctement en fait partie.

Alors, en attendant mieux, je lance cette pétition comme une bouteille à la mer. Elle a pour but d’énoncer haut et fort le véritable nom du système politique qui nous berne mais nous gouverne : PLOUTOCRATIE.

Signifions aux ploutocrates, par le nombre de signatures récoltées, que le peuple n’est pas dupe !