NON au retour des néonicotinoïdes : sauvons les abeilles !

Destinataire(s) : Monsieur Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture
🏆 NON au retour des néonicotinoïdes : sauvons les abeilles !

🏆Victoire

Dernière mise à jour : 13 janvier 2023

 

Le 3 janvier, le gouvernement a décidé de présenter un nouvel arrêté visant à prolonger l’usage des néonicotinoïdes sur les plantations de betteraves sucrières1.

Pour la quatrième année consécutive.

« Exceptionnellement, bien sûr »

« Faute de solutions alternatives »

« Pour répondre à la terrible menace d’invasion de pucerons verts et de jaunisse virale. »

Sauf que les pucerons en question sont nettement moins présents qu’en 2020 et 2021.

Protéger notre santé et la planète ? Le gouvernement a d’autres priorités !

Ce n’est pas par hasard que le Parlement français (en 20162) et l’Union Européenne (en 20183) avaient décidé d’interdire les néonicotinoïdes.

Les recherches ont notamment démontré :

  • leurs implications pour notre santé : ces pesticides perturberaient notamment le rythme cardiaque, le sommeil ou la mémoire4.
  • leurs effets sur la biodiversité : les néonicotinoïdes tuent en masse les pollinisateurs et notamment les abeilles dont nous avons tant besoin5.

Mais depuis 4 ans, le gouvernement choisit délibérément de nous mettre en danger, et de mettre en danger toute la chaîne alimentaire.

Il préfère renoncer à toute amélioration vers une agriculture plus respectueuse de notre santé et de notre planète – alors même que des solutions existent déjà !

Combien de temps faudra-t-il encore pour qu’on cesse de choisir la facilité au détriment de l’environnement ?

Combien de temps va-t-on encore menacer toute notre alimentation au profit d’une seule culture ?

Il ne faut pas laisser ce cercle vicieux s’installer et continuer la lutte, signez notre pétition !

Sans les abeilles, 80% de nos cultures      disparaissent6 !

Lorsque nous étions petits, on nous a tous déjà répété que les abeilles étaient indispensables pour notre environnement. Et effectivement, ce n’était pas un mythe.

Les abeilles participent activement à la pollinisation des végétaux. C’est grâce à elles, que chaque année, nous avons dans nos assiettes des tomates, des pommes, des mûres, des aubergines… Elles sont indispensables pour 80 % de nos cultures.

Vous imaginez devoir vous passer de 80 % du contenu de votre assiette à chaque repas ? C’est pourtant ce qu’il se produirait si elles venaient à disparaître.

Alors, pourquoi continue-t-on à utiliser un produit capable de les tuer quasi instantanément ?

La principale raison, c’est que les betteraves sucrières comptent parmi les très rares plantes à ne pas avoir besoin des pollinisateurs pour être cultivées.

On considère alors qu’on ne leur fera pas trop de mal en n’utilisant les néonicotinoïdes sur une culture qui ne les intéresse pas.

Comme si les abeilles pouvaient comprendre les frontières entre un champ et un autre !

Comme si les néonicotinoïdes ne finissaient pas par se répandre dans nos sols, dans l’eau et par être absorbés par les plantes voisines7

Et si une forte dose peut les tuer instantanément, la plupart du temps, c’est une lente agonie qui attend nos abeilles.

L’insecticide les désoriente. Les abeilles ne sont plus capables de butiner, de retrouver leur ruche ou de communiquer. Elles peuvent aussi avoir des convulsions ou des mouvements incontrôlés8.

Pire encore, lorsqu’un très grand nombre d’ouvrières sont affectées, les néonicotinoïdes peuvent provoquer l’effondrement de ruches entières9 : des dizaines de milliers d'individus disparaissent alors en quelques jours !

C’est ainsi qu’une étude a montré que 50 % des espèces d’abeilles présentes sur 16 champs de colza avaient disparu dans les 10 jours suivant l’introduction de néonicotinoïdes10.

En 2018, nous avons enfin gagné une bataille en faisant interdire l’utilisation des néonicotinoïdes.

Cependant, alors que nous pensions cette avancée écologique acquise, le remaniement ministériel a tout remis en question.

En effet, notre gouvernement, qui prétend pourtant faire de l’écologie sa priorité, a annoncé, une fois de plus, sa volonté d’autoriser à nouveau les néonicotinoïdes dans le domaine de l’agriculture.

Selon lui, ce retour en arrière est nécessaire pour préserver la betterave à sucre qui risquerait de disparaître.

Une information démentie par les ONG qui estiment au contraire que « rien ne justifie une telle demande à ce jour »11.

Et pour preuves, aucune betterave infectée par la jaunisse n’aurait été trouvée pour le moment et aucune présence précoce de pucerons n'aurait été signalée12 !

Selon toute vraisemblance, les betteraves ne sont plus menacées… Mais les abeilles, oui !

Nous allons droit dans le mur !

Nous sommes en 2023 et le gouvernement cherche à nous faire croire qu’il n’existe aucun moyen plus écologique et durable capable de remplacer ce pesticide si dangereux.

Alors que les sites de nombreux organismes de recherche nous assurent du contraire.

Nous avons les solutions pour ne plus JAMAIS être contraints d’utiliser les néonicotinoïdes.

Il faut absolument continuer à les interdire !

Si nous n’agissons pas dès maintenant, des jours sombres nous attendent.

La disparition des abeilles sera un véritable désastre écologique et des millions d’Hommes ne pourront plus se nourrir.

Ce début d’année sera une étape décisive dans ce combat. Nous devons tous nous mobiliser pour pousser le gouvernement à ne pas revenir sur ses promesses et sur les avancées écologiques.

NON les néonicotinoïdes ne sont pas une bonne solution et doivent continuer à être interdits.

Pour aider les producteurs de betteraves, il faut plutôt les aider à investir dans les solutions alternatives déjà existantes pour progresser vers une agriculture plus durable.

Français, Françaises, il est temps pour nous de montrer notre mécontentement face aux mauvaises décisions prises par nos « représentants ».

Nous ne pouvons pas admettre l’idée de voir nos abeilles disparaître à cause d’incapables qui n’ont rien à faire à la tête d’un pays comme le nôtre !

Signez la pétition pour faire comprendre cela à monsieur le ministre de l’Agriculture !

 

Auteur : Florence

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