PENSION DE RETRAITE : STOP à l’inégalité entre les hommes et les femmes

Destinataire(s) : Madame Élisabeth Borne, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion
PENSION DE RETRAITE : STOP à l’inégalité entre les hommes et les femmes

Des différences injustes et des conditions insupportables

Les inégalités salariales entre les hommes et les femmes sont un enjeu central du développement de notre société. 

Une femme gagne en moyenne 26 % de moins qu’un homme pour le même poste et avec un niveau de compétence égal. Ces inégalités injustes existent pendant l’activité professionnelle, mais aussi après. 

Et quand arrive l’heure d’une retraite bien méritée, pour les Françaises, c’est la douche froide.

On constate un écart de 41 % entre la pension de retraite d’une femme et celle d’un homme. En défaveur des femmes. 

Une femme peut donc espérer une pension de droit direct inférieure de 41 % à celle de son mari. 

Maigre consolation : l’écart se réduit à “seulement” 29 % si l’on ajoute les droits familiaux et la pension de réversion.

Pourtant, si l’on regarde les statistiques, les femmes partent un an plus tard que les hommes à la retraite. 

20 % des femmes font valoir leur droit à la retraite à 67 ans

Elles subissent également une décote à cause d’une carrière plus courte.

Le montant des pensions de retraite est plus que jamais un fléau qui menace la santé et la vie de nos aînés.

Ces dernières années, les témoignages se multiplient : combien de retraités qui ont travaillé toute leur vie sont obligés de demander de l’argent à leurs enfants ou de se rendre dans les associations pour pouvoir manger ? 

C’est une honte pour notre pays !

Et le phénomène est encore plus grave quand on se penche sur le cas des femmes. 

37 % des femmes à la retraite touchent moins de 1 000€ de pension brute

Les hommes ne sont « que » 15 %.

Mais comment cette situation est-elle possible ?

Précarité de l’emploi des femmes

Jusqu’à il y a encore une trentaine d’années, les études supérieures étaient essentiellement réservées aux hommes et les femmes devaient se contenter dans leur immense majorité de métiers de “seconde zone” : indispensables certes mais dévalorisés. Et donc très mal payés.

Ces femmes arrivent aujourd’hui à l’âge de la retraite. Elles ont été femmes de ménage, ouvrières, auxiliaires de vie ou encore caissières. 

Leur retraite étant directement indexés sur leurs salaires, elles touchent aujourd’hui des pensions de misère.

La famille d’abord

Grossesses, congés maternités, congés pour enfants malades…les femmes font souvent passer leur carrière professionnelle au second plan. Et leur risque de se retrouver au chômage sans la possibilité de retrouver un emploi est bien plus élevé que pour les hommes.

Et la nouvelle méthode de calcul de la pension de réversion ne va pas arranger les choses.  

En cas d’écart important entre les revenus du mari et de la femme, celle-ci ne percevra presque plus rien. Un comble !

Et pour ceux qui ne sont pas mariés, la surprise sera de taille. Le droit à la réversion ne sera pas accessible aux couples pacsés ou en concubinage. 

Une nouvelle discrimination que souhaite instaurer le gouvernement.

La volonté de Monsieur Macron est claire : mettre encore un peu plus à genoux de nombreuses femmes retraitées, qui ont travaillé, ont dû s’interrompre, ont repris en travaillant plus longtemps et se sont investies corps et âme pour élever leurs enfants.  

Elles ont été les chevilles ouvrières de la France et voilà comment vous les remerciez Monsieur Macron !

L’égalité pour tous...vraiment !

Nous exigeons que la réforme des retraites prenne en compte le cas de ces femmes qui ont beaucoup donné à la France, et dont on se moque aujourd’hui. 

Ces femmes méritent a minima leur indépendance financière

Combien sont-elles déjà à devoir travailler au-delà de leur 70 ans ? 

Nous serons bientôt le pays au monde qui maltraite le plus ses retraités. C’est une honte !

Il faut évidemment revenir à “la méthode de calcul des meilleures années” pour calculer le montant des pensions. 

De même, la pension de réversion doit revenir à l’ancienne méthode de calcul c’est-à-dire une majoration de 60 %.

Enfin, les personnes ayant vécu en couple pendant une longue période (15 ans) doivent pouvoir bénéficier des pensions de réversion.

Ils doivent avoir les mêmes droits que les couples mariés. 

Qu’ils soient simplement pacsés ou en concubinage.

Alors pour que nos aînés ne finissent pas dans une misère honteuse et que les centaines de milliers de femmes qui ont tant apporté à la France ne soient pas sacrifiées par ce gouvernement, signez cette pétition !

Auteur : Michel Leconte

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