Des malades qui tombent encore plus malades

Lorsque l’on se rend à l’hôpital, on s’attend à recevoir les meilleurs soins possibles. On pense souvent que l’on va ressortir complètement guéris.

C’est le cas, dans la plupart des situations.

Mais saviez-vous qu’il existe … un risque élevé d’attraper une infection nosocomiale (infections contractées au cours d'un séjour dans un établissement de santé) pendant ce séjour. Les hôpitaux sont devenus des foyers de contamination !

Nous sommes actuellement en pleine crise sanitaire.

Le gouvernement prend toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que les personnes ne se contaminent pas entre elles à l’extérieur, au travail, à l’école, dans les commerces et chez eux.

Et pourtant entre janvier 2020 et février 2021, nous avons recensé 44 401 cas de COVID-19 à la suite d’une hospitalisation.

Vous vous rendez compte ?

44 401 personnes sont tombées malades du Covid à l’hôpital, ce même lieu qui est censé les protéger de toutes formes de maladies !

Nous entendons fréquemment dire que les contaminations se font à cause des rassemblements. Depuis des mois, les restaurants, les bars, les cinémas, les salles de sport et les musées sont fermés parce qu’ils seraient responsables de la propagation du virus.

En regardant les statistiques, ce sont pourtant les hôpitaux eux-mêmes qui sont un acteur central de cette propagation.

En effet, la COVID-19 est devenue la première maladie nosocomiale. Le gouvernement, les autorités sanitaires et les médias oublient de le mentionner.

Les hôpitaux ne sont-ils pas pourtant censés être désinfectés plusieurs fois par jour ?

Depuis l’année dernière, l’État cherche continuellement à diminuer le budget des hôpitaux publics. Le nettoyage des hôpitaux est de moins en moins strict et réalisé par des entreprises externes. Pourtant, l’hôpital doit continuer à être un lieu sain et propre.

Vous connaissez certainement Cash Investigation ?

Elise Lucet et son équipe ont réalisé un reportage choc dans plusieurs hôpitaux, dont celui de Valenciennes, en s’intéressant de plus près au nettoyage. On assiste à un constat sans appel : à cause de la sous-traitance, le travail ne peut pas être fait correctement. Les agents n’ont que quelques minutes pour nettoyer l’intégralité d’une chambre. Ils sont forcément obligés de faire l’impasse sur certains éléments. Il faudrait tripler le temps dévolu à une chambre pour avoir une désinfection totale. De même, le matériel peut venir à manquer. La formation est limitée au strict nécessaire.

Des mesures sanitaires renforcées !

• L’État doit renforcer la sécurité et le respect des mesures sanitaires dans les hôpitaux.

• Des contrôles réguliers doivent être effectués.

• L’État doit augmenter son budget alloué au nettoyage. De même, le bio-nettoyage strict doit être rendu obligatoire dans toutes les structures qui accueillent des personnes fragiles.

Arrêtons l’hypocrisie. Cela fait des années que les maladies nosocomiales tuent plusieurs milliers de personnes chaque année, mais tout le monde se tait.

Signez cette pétition pour que les citoyens soient enfin informés de l’existence de ce problème et que le ministère agisse !