Pour la reconnaissance de la maladie de Lyme chronique !

Destinataire(s) : François Braun, Ministre de la Santé
Pour la reconnaissance de la maladie de Lyme chronique !


On a tous vu ces grosses pancartes en forêt, ou ces affiches dans la salle d’attente de chez le médecin : 

“Maladie de Lyme : attention aux tiques !” 

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On pourrait croire que la France est à la pointe sur le sujet…

Pourtant la maladie de Lyme est la grande oubliée des maladies modernes :  

  • Les autorités françaises continuent de nier l’étendue de l’épidémie. De 33 000 cas en 2015, nous sommes passés à 67 000 cas en 2018, sans compter tous les cas non déclarés… Qu’en sera-t-il en 2023 ?![1]
  • Les médecins savent mieux prendre en charge la forme classique de la maladie quand elle est détectée immédiatement après la piqûre. Encore faut-il la détecter puisque le test ELISA, prescrit pour diagnostiquer la maladie de Lyme, ne serait fiable qu’une fois sur deux pour les personnes atteintes par la maladie ![2]
  • Dans sa forme chronique, quand les troubles s’installent dans la durée, les Autorités semblent persister dans l’aveuglement : la forme chronique de Lyme n’est toujours pas reconnue ! L’ignorer condamne de nombreux Français à l’errance médicale.
  • Et il y a pire. Ceux qui parmi les médecins prennent en charge leurs patients atteints de Lyme chronique avec des traitements antibiotiques de longue durée, des solutions alternatives, ou un véritable suivi… sont souvent intimidés et poursuivis en justice ![3]


Il est grand temps d’agir face à ce fléau qui prend de l’ampleur chaque année.

C’est pourquoi nous demandons à travers cette pétition : 

  • la reconnaissance de la maladie de Lyme chronique
  • la multiplication des campagnes d’information sur la maladie de Lyme
  • la mise en place d’un plan national de lutte contre la maladie de Lyme
  • une levée de fonds pour la recherche afin d’améliorer les soins et les traitements
  • que les médecins ne soient pas inquiétés lorsqu’ils tentent de soigner les malades de Lyme autrement, lorsque les solutions classiques échouent. 

Des malades accusés d’être des simulateurs

Les victimes touchées par la maladie vivent un enfer physique et psychologique.

Au départ ce sont des maux de tête, des nausées, des gênes articulaires, de la fatigue… 

Puis ce sont des trous de mémoire, des troubles musculaires, une perte d’ouïe, des troubles psychiatriques, des AVC ou encore des troubles rappelant la sclérose en plaques.[4]

La diversité des problèmes fait que la maladie de Lyme est très difficile à détecter et souvent confondue avec d’autres problèmes de santé. 

Les victimes de la maladie de Lyme sont alors parfois accusées d’être des simulateurs, alors que les solutions qui leur sont apportées sont inadaptées, car on ne traite pas la bonne cause.

Pour certains il faut alors voir des dizaines de médecins pour recevoir le bon diagnostic…

Puis des dizaines d’autres pour accéder à différents traitements, différentes solutions alternatives…

Et encore des dizaines pour trouver une solution qui soulage effectivement…

Mais avant d’en arriver là, encore faut-il être diagnostiqué, car le test ELISA, qui est le test de référence pour détecter la maladie de Lyme, serait loin d’être fiable !

Un test de référence loin d’être fiable ?

On estime qu’un malade sur deux serait un faux-négatif.[5],[6]

En même temps rien de surprenant : le test ELISA ne teste que 4 souches sur les 300 souches bactériennes qui existent ![7]

D’ailleurs, il faut savoir que plusieurs laboratoires produisent les tests ELISA. Mais quand on fait un test qui provient d’un laboratoire différent, le résultat n’est pas toujours le même ![8]

De nombreux scientifiques et épidémiologistes comme le Pr Perronne ou le Dr Cohen ont maintes fois dénoncé la non fiabilité des tests, sans que rien ne change du côté des autorités…[9]

Une première solution serait de demander aux patients de faire en complément le test Western Blot, réputé plus fiable.[10]

Cela pourrait déjà éviter un grand nombre de malades faux-négatifs. Mais la Haute Autorité de Santé elle-même donne la consigne de ne pas faire d’autre test que le test Elisa si celui-ci n’est pas positif ![11] C’est un comble quand on sait que la moitié des malades passent à travers les mailles du filet ![12]

Rien ne change et c’est même de pire en pire.

Une chasse aux sorcières ?

Les autorités et le Conseil de l’Ordre des médecins semblent mener une chasse aux sorcières.

Nombreux sont les spécialistes ayant remarqué que les tests et les méthodes pour détecter la maladie de Lyme ne sont pas fiables.

La grande majorité s’est vue inquiétée pour leurs paroles ou leurs actions.

Suspension, menaces de radiation, demandes de remboursement des médicaments prescrits hors recommandations, intimidations, humiliations ou encore délation de la part des confrères[13]… les Autorités ne plaisantent pas.

C’était le cas lors du procès Viviane Schaller, biologiste à Strasbourg et condamnée par la Justice alors qu’elle avait mis le doigt sur les défaillances des tests et aidé des milliers de patients à être diagnostiqués avec d’autres méthodes ![14] 

Ou celui du Dr Raouf Ghozzi, président de l’association FFMVT[15] et relevé de ses fonctions de chef de service de médecine générale de l’hôpital de Lannemezan… sans aucune justification apparente.[16]

Ou encore Bernard Christophe, l’un des premiers lanceurs d’alerte sur la maladie de Lyme. Ce pharmacien a mis au point le Tic Tox, un produit à base d’huiles essentielles dont les effets étaient vantés par de nombreux malades et médecins… mais s’est vu comparaître devant la justice pour usage illégal de la pharmacie.[17]

Philippe Bottero[18], Raphaël Cario[19], Marc Arer[20], François Lallemand[21] : les sanctions pleuvent sur les médecins non-alignés, qui refusent de fermer les yeux sur l’ampleur de l’épidémie.

  • On leur reproche de faire faire à leurs patients des tests de dépistage de la maladie de Lyme reconnus en Allemagne, aux États-Unis, au Canada… mais pas en France ! (Ils sont pourtant jugés plus efficaces[22], et ce sont les patients qui les financent de façon volontaire) ;
  • On leur reproche de prescrire des antibiotiques au long cours, au-delà des quinze jours / trois semaines prévus par les recommandations officielles ; des multiples expériences réussies montrent pourtant qu’il s’agirait là d’une solutions qui pourrait être plus efficace contre la forme chronique de Lyme[23] ;
  • On leur reproche surtout de proposer à leurs patients des solutions naturelles, comme les huiles essentielles[24] ;
  • On leur reproche enfin d’accepter de s’occuper des gens qui apparaissent comme « non malades » après le test officiel ELISA…[25]

Il faudrait des heures pour mentionner tous les procès intentés par le Conseil de l’Ordre contre les médecins qui ne suivent pas les recommandations officielles par conviction.

Face à autant de divergences entre les scientifiques, et des laboratoires qui récoltent des millions avec les tests ELISA et leurs appareils de lecture, il paraît probable que l’aspect financier soit au cœur du scandale…

Nous demandons à travers cette pétition : 

  • la reconnaissance de la maladie de Lyme chronique
  • la multiplication des campagnes d’information sur la maladie de Lyme
  • la mise en place d’un plan national de lutte contre la maladie de Lyme
  • une levée de fonds pour la recherche afin d’améliorer les soins et les traitements
  • que les médecins ne soient plus inquiétés lorsqu’ils tentent de venir en aide/soulager les malades de Lyme autrement que par les traitements officiels échouent. 

Auteur : Laurent, des éditions Nouvelle Page

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