Pour le chauffage nucléaire distribué, une priorité de bon sens

Destinataire(s) : Le gouvernement
Pour le chauffage nucléaire distribué, une priorité de bon sens

La moitié de l’énergie consommée en France sert juste au chauffage résidentiel et industriel. Elle est presque totalement d’origine carbonée, elle est importée et son coût est en train d’exploser. Alors qu’on pointe du doigt les passoires thermique, qu’on subventionne des isolations coûteuses et d’efficacité douteuse, qu’on ajoute des contraintes qui ne peuvent qu’aggraver la difficulté à se loger, nos centrales nucléaires évacuent dans la nature le double d’énergie calorifique que d’énergie électrique produite. Or ce que peu de gens savent, c’est qu’on est capable de transporter la chaleur avec une perte inférieure à 2% par 100 kilomètres. En fait, les réseaux de chauffage à partir d’une centrale thermique existent depuis longtemps dans le monde et constitue une technique éprouvée. Des millions d’appartements sont chauffés comme ça en Russie. Mais la quasi totalité des centrales utilisent l’énergie fossile. Ça fait juste des installations plus rustiques et moins coûteuses. 

En 2013, les spécialistes estimaient à 20 milliards d’euros le coût de la généralisation des réseaux de chauffage urbains nucléaire qui ne couvrent, pour le moment, que 6% des besoins en France. L’économie de gaz était chiffrée à 10 milliards par an. Notons qu’en ce moment cette économie serait plutôt de 60 milliards, soit un amortissement en quatre mois ! Après quoi le coût serait dérisoire pour l’usager. 


Avec la généralisation du chauffage nucléaire, la réduction des émissions de gaz à effet de serre dépassera ce qu’aucun écologiste n’aurait osé espérer, bien plus que l’électrification de tout le transport terrestre ! On pourra stopper la politique d’isolation des logements anciens et se contenter de limiter l’effort au logements neufs. On pourra aussi suspendre la marche forcée vers la voiture électrique dont on commence à comprendre qu’elle est une impasse. Il faudra également stopper les implantations des nouvelles énergies renouvelables, qui doivent plus à un affairismes sans scrupules, qu’à la cause climatique, et réorienter le financement vers le nucléaire. 


En France nous savons tous que l’implantation d’énergies intermittentes est un non sens écologique et économique. Si en Allemagne il y a, dans la situation actuelle, une certaine logique dans la mesure où lorsqu’il a du vent ou du soleil, ça permet de brûler moins de gaz et de charbon. En france, il y a deux cas de figure : soit le parc nucléaire est en capacité de répondre seul à la demande, soit il est ne l’est pas. Dans le premier cas, ralentir un réacteur nucléaire, ne fait qu’économiser du combustible qui n’intervient que pour quelques pour-cent du prix de revient de l’électricité, autrement dit une économie négligeable. Dans le deuxième cas, l’intermittence de ces énergies complémentaires impose de les remplacer, les trois quart du temps, par de l’énergie fossile. Autrement dit plus on augmentera la proportion de renouvelable, plus on émettra de CO2 dans l’atmosphère, ce qui est exactement le contraire du but recherché.


Le problème ce sont les mouvements écologistes qui ont fait de l’antinucléaire leur totem. L’ériger en religion leur a donné cet avantage de profiter du respect qu’on a pour les croyances des autres. Ainsi des affirmations selon lesquelles la gestion des déchets nucléaires serait un problème insoluble, sont colportées comme des évidences et très peu critiquées. Au lieu de calmer les esprits en montrant combien c’est peu raisonnable, on est parti dans la surenchère technologique en multipliant les coûts donnant raison aux plus inquiets qui considèreront de toute façon que ça n’est jamais assez. Tchernobyl et Fukushima n’ont pas fait les centaines de milliers de victimes annoncées par les antinucléaires. Juste quarante morts à Tchernobyl, et zéro morts à Fukushima pour cause nucléaire, parce qu’à côté, le tsunami en a fait vingt milles mais qu’on passe sous silence devant “l’effroyable catastrophe nucléaire”. On entretient la peur de la radioactivité même à faible niveau. Or c’est ridicule de s’inquiéter de tout ce qui est de l’ordre de grandeur de la radioactivité naturelle. Une étude britannique a même montré qu’il y avait bien une corrélation entre le niveau de radiations naturelles et le cancer mais à l’inverse de ce qui était attendu. Ce sont les regions les plus radioactives qui ont le moins de cancers. Ça peut se comprendre si l’on considère que la vie a évolué dans un environnement beaucoup plus radioactif que maintenant, et que les mécanismes de réparation de l’ADN sont calibrés pour ces niveaux. C’est un peu comme le fait qu’un excès d’hygiène est mauvais pour le développement du système immunitaire. 


Les mouvements antinucléaires ont commencé en Allemagne sous l’influence soviétique contre les fusées Pershing, puis se sont étendus au domaine civil histoire d’affaiblir l’adversaire occidental. Poutine à son tour a profité des réseaux d’influence pour vendre son gaz et en faire un atout stratégique qui a sans doute pesé lourd dans sa décision d’envahir l’Ukraine. L’exploitation des lignites est absolument catastrophique. Outre la dévastation des sites d’extraction elle envoie des particules dans l’atmosphère en l’empoisonnant avec toutes sortes de métaux lourds. Les inondations de 2021 qui ont fait 190 morts doivent une grande part de leur gravité à ces particules qui favorisent les départs de pluie. Les antinucléaires ont de quoi être fiers de leur action !


Il faut arrêter cette complaisance envers les antinucléaires. Ce sont juste des agent de l’étranger dont l’action, consciemment ou pas, vise à ruiner notre pays. Ils se sont largement employés à saboter la construction de l’EPR. Déjà de façon officielle par leur lobbying réglementaire, et très probablement de façon occulte au vu de cette accumulation de malchances dont le chantier est victime. Les médias sont également sous influence, la grosse majorité des documentaires ne traitent le nucléaire que de façon négative. Il faut contre attaquer, montrer que la “transition énergétique” c’est notre ruine. On a déjà jeté trop d’argent par les fenêtres avec ça ! C’est à se demander si nos dirigeants ne sont pas payés pour couler la France !


Signez la pétition pour généraliser le chauffage nucléaire, reprendre la construction de tranches de réacteurs tel que c’était prévu depuis les années 80, gérer la sécurité d’une façon logique et scientifique et non pas pour faire des concessions à des activistes dont le seul souci est de faire exploser les coûts et les retards. Arrêtons de nous résigner à subir des délais invraisemblables, comme si ce qu’on a fait dans les années 80 devait prendre maintenant cinq fois plus de temps alors qu’on dispose de moyens incroyablement supérieurs. Il faut dire que dans les années 80 il n’y avait pas de saboteurs, la principale critique des écologistes c’était que les tours de refroidissement altéraient la beauté des paysages ! 


Un article dans Le Monde de 2013 :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2013/10/29/et-si-on-testait-le-chauffage-nucleaire_3504725_3244.html

Auteur : Bruno DRESSLER

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