Pour une adaptation durable des cultures au changement climatique !

Destinataire(s) : Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.
Pour une adaptation durable des cultures au changement climatique !

Nous le savons, le changement climatique menace nos cultures. En 2022, conséquence des épisodes de fortes chaleurs et des restrictions d’eau, les agriculteurs français estimaient avoir perdu plus de 50% de leur rendement. Ces résultats risquent de devenir la norme dans les années 2040-2050. [1]

Pourtant des solutions existent ! Certains modèles agricoles permettent de cultiver plus avec moins d'eau comme la permaculture. [2]

Nous devons prendre les choses en main et transformer notre agriculture dès maintenant ! 

Réformer un modèle basé sur l’industrie 

Aujourd’hui, le modèle agricole est basé sur le rendement ! Il faut produire toujours plus, et toujours plus vite.

Selon le récent rapport du GIEC, 70% des terres émergées hors zones polaires ont été modifiées par l’homme et 70% des réserves en eau douce sont absorbées par l’agriculture. La déforestation, les assèchements des zones humides ou encore les mises en culture auraient même aggravé les émissions de gaz à effet de serre de 10% ! [3]

L’irrationnel continue.

Cette surproduction est soutenue par un mode de consommation toxique dans lequel les produits issus de l’agriculture sont commercialisés pour finalement être gaspillés ! Selon ce même rapport, près de 30% de la nourriture produite est jetée, et 25% à 30% de nourriture perdue entre 2010 et 2016 représenterait 8% à 10% des émissions de gaz à effet de serre durant cette période. [3]

Il est temps de prendre conscience de l’enjeu écologique et d’opter pour une adaptation durable des cultures au changement climatique !

Des solutions existent !

Les experts sont unanimes : nous devons trouver une meilleure gestion de notre consommation, de notre production et de nos sols.

Des alternatives à l’agriculture intensive sont possibles : l’agroécologie ou encore la permaculture.

Ces modèles semblent propice à l’adaptation au changement climatique.

En effet, ces dernières reposent sur le respect des sols et le respect de la biodiversité. Le but est de travailler avec la nature et non pas de la surexploité au-delà de ses capacités. Ce sont des cultures qui permettraient de diversifier les récoltes et favoriser la santé des sols, ce qui est la clé d’une agriculture et d’un système alimentaire durable. [4]

A l’heure où les OGM menacent de faire un retour en force pour faire face à la crise alimentaire mondiale, est-ce que la solution ne serait pas d’adapter nos cultures ? [5]

Avec des système comme l’agroécologie ou la permaculture, nous pourrions nous tourner vers de nouvelle variétés, plus résistantes aux canicules, comme le “sorgho” qui a une température optimale de croissance autour des 35°C. [6] 

Ou alors nous pourrions nous tourner vers les semences anciennes, qui seraient plus résilientes et qui pourraient même, selon Mounir Satouri, député écologiste au Parlement européen, permettre des cultures nécessitant moins d’eau et plus résistantes aux sécheresses. [7]

Un système aux mains des grandes industries

Cependant, ces semences peuvent être produites, mais ne peuvent pas être vendues dans un circuit professionnel car elles doivent être inscrites au catalogue officiel des espèces végétales. Les conditions à remplir sont trop restrictives. Résultats : les paysans ou petits producteurs perdent ainsi le droit de commercialiser leurs propres semences au profit de grands groupes ayant la capacité de remplir ces critères et qui se partagent aujourd’hui le marché. [8]

Pouvons-nous accepter qu’aujourd’hui, un petit groupe d’acteurs de la grande industrie, détienne près de 80% des semences mondiales ? [9]

Pourtant, alors que la solution est là, sous nos yeux, qu’est-il fait aujourd’hui ? Rien.

Pourtant, l’évolution de nos productions d’un mode industriel vers un mode conciliant, en accord avec la nature comme l’agroécologie ou la permaculture semble être dans notre intérêt à tous, comme celui de la planète. 

Peut-être est-ce parce que cela n’est pas dans l'intérêt des dirigeants de changer le système ?

Il est temps de dire stop à cette mascarade !

Il est temps que nos dirigeants agissent et fassent bouger les choses, avec des mesures concrètes pour aider nos agriculteurs dans cette transition !

Il est de notre devoir en tant que citoyen de les interpeller !

Signons en masse cette pétition !

 

Auteur : Aurore B.

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