Monsieur le Procureur,

Le procès des bourreaux du petit Tony vient tout juste de s'achever et, nous citoyens, nous sommes abasourdis, sidérés même par les peines trop légères infligées à ces deux criminels.

La fin de vie de Tony fait froid dans le dos tout comme ce qu'il a vécu en huis clos entre un bourreau criminel et une génitrice immature, égocentrique qui l'a laissé agoniser sans scrupule sur un matelas à même le sol sans drap en plein hiver, sans soin, sans amour et sans le réconfort d'un adulte à ses côtés en souffrant le martyre.

En effet, ce qu'a vécu cet enfant est atroce tant par les coups qui lui ont été infligés que par la peur plutôt la terreur permanente et l'incompréhension qu'il a vécues et ressenties à cause de ces deux monstres.

Lui, le bourreau criminel a reconnu l'avoir massacré de coups dès son réveil au point de lui avoir fracturé les côtes, le nez, la rate, le bassin +++ (la liste des sévices est tellement longue pour tout énumérer…) ; Il l'a roué de coups quotidiennement et la génitrice aurait eu mille fois l'occasion de sauver son enfant si seulement elle avait eu envie d'agir pour tenter de sauver son enfant... Mais elle n'a rien tenté parce qu'elle a choisi son nouvel amant plutôt que son propre enfant.

Son inaction a permis la mort du petit Tony dans des conditions atroces que tout le monde connaît et qui sont juste intolérables, inhumaines et qui doivent être sévèrement sanctionnées.

Bien sûr les deux accusés ont exprimé des regrets mais la vie d'un enfant ne se limite pas qu'à des simples regrets, des simples excuses aux parents ou à la famille ni même à la Société, non, la vie d'un enfant vaut de l'or car il est notre vraie richesse sur cette terre et ne demande qu'à être aimé et protégé pour s'épanouir et devenir adulte.

Nous tenons à mettre en évidence que, dans cette histoire, celui qui a été en état de sidération psychologique c'est bien ce petit bonhomme de 3 ans et demi qui a vécu un véritable enfer sur terre, un calvaire au quotidien et non sa génitrice qui s'est victimisée tout au long du procès ;

Son histoire est d'une cruauté absolue, Monsieur le Procureur, et ne doit pas rester punie qu'à moitié ; il méritait que ses assassins soient punis à la hauteur des douleurs et souffrances que ces monstres lui ont fait endurer tout au long du mois cauchemardesque qu'il a vécu.

Vous êtes le seul à pouvoir former un recours, pour toutes ces raisons énumérées ci-dessus, afin que ces deux criminels d'enfants soient rejugés et qu'ils purgent une peine beaucoup plus lourde et à la hauteur de leurs actes barbares perpétrés sur un enfant innocent car ils doivent payer pour la mémoire de cet enfant qui a tant souffert. "L'avocate de la génitrice dans sa plaidoirie a dit que Tony n'était qu'amour, qu'il aurait pardonné...

Une question nous interpelle tous... S'il n'était qu'amour, pourquoi a t’il été battu gratuitement et surtout pourquoi a t-elle été complice de toute cette violence injustifiée sans jamais agir pour le débarrasser ou l'extirper du drame qu'il vivait tous les jours..."

Comme vous l'avez dit, à juste titre, ils ont fait entrer cet enfant dans le long couloir de la mort et nous trouvons intolérable et injuste pour cet enfant qui a tant souffert pour rien que la peine de ses assassins ne soit pas aussi lourde que l'ampleur de ses plaies et de ses blessures

Aussi, nous, Citoyens, nous aurions souhaité un procès juste pour honorer la mémoire de ce petit garçon roué de coups devant les yeux de sa génitrice indifférente à sa souffrance et à son agonie. Certaines associations avaient plaidé pour que les faits soient requalifiés en acte de tortures et de barbaries, ce qui nous paraîtrait plus juste et plus en adéquation avec ce qu'il s'est réellement passé.

Nous vous remercions par avance de ce qu'il vous sera possible de faire,

Et nous vous prions d'agréer, Monsieur le Procureur, l'expression de nos respectueuses salutations.

Des Citoyens en colère