Grande pétition pour le retour du Service Militaire Obligatoire

Destinataire(s) : Florence Parly, Ministre des Armées
Grande pétition pour le retour du Service Militaire Obligatoire

En février 1996, Jacques Chirac supprime le service militaire obligatoire.

C’est une histoire vieille de 200 ans qui s’achève.

Un rite de passage, qui a forgé des dizaines de générations d’hommes, disparaît subitement…

Presque 25 ans après, le débat continue d’avoir lieu dans la sphère privée.

Côté politique, quelques phrases fortes ici et là… mais jamais d’actes.

Pourtant, il serait plus que judicieux de rétablir le service militaire obligatoire – et nous allons voir ensemble pourquoi c’est urgent.

Avec la fin du service, la France a perdu son identité

Avant, l’identité nationale passait par le service militaire.

Le sentiment patriote aussi.

Il n’y avait pas besoin de « débats » sur l’identité nationale, ni de grands moratoires politiques.

C’était le ciment de la société. Le rituel qui transcendait le milieu d’origine et la classe sociale.

Tous les jeunes hommes d’une même génération passaient par là.

Au début, on n’était lié que par son année de naissance…

Puis on y forgeait des amitiés et des valeurs communes.

On élargissait sa vision du monde.

Toutes les civilisations se construisent sur des rites de passage.

En supprimant le service militaire, Jacques Chirac a supprimé le dernier rite de passage national… et le résultat est calamiteux.

Une société atomisée, rongée par le doute, le communautarisme et le manque d’intérêt pour la Nation.

Pour les jeunes, la France est une notion abstraite et floue.

Ils n’ont pas connu de rite de passage qui leur rappelait que nous étions une Nation unie et forte.

Quel rite de passage pour nos jeunes ?

La « Journée Défense et Citoyenneté », qui espère sensibiliser les jeunes au civisme et aux métiers de la Défense… en une seule journée ?

Le baccalauréat, qui n’est plus qu’une formalité et dont le taux de réussite dépasse les 90% ?

Il y a 25 ans, c’était le service qui forgeait son homme.

Aujourd’hui, plus rien.

Le service avait aussi le mérite, comme tout rite de passage, de donner aux jeunes une envergure nouvelle.

On ne les traitait pas comme des enfants, mais comme ce qu’ils étaient devenus : de jeunes adultes.

Aujourd’hui, tout est fait pour infantiliser les jeunes le plus longtemps possible… C’est l’avènement du consommateur-enfant.

On est loin, très loin du soldat-citoyen de 1798.

Une des conséquences de cette suppression, c’est que les jeunes ne connaissent rien du monde militaire, ni de la composition sociale de leur pays.

Ils ne savent plus qui ils sont, au-delà des barrières sociales, régionales, culturelles…

Ils ne connaissent pas la France dans laquelle ils vivent.

Fin du service militaire = démocratie en panne

Ce n’est pas seulement pour eux qu’il faut rétablir le service militaire.

C’est aussi une question de démocratie.

Comment voter en conscience alors qu’on ne connaît que ses voisins, ses amis et sa famille ?

Est-on seulement légitime, quand on ne connaît pas le pays dans lequel on vit ?

Vous savez, la France au-delà du quartier, de l’arrondissement ou de la communauté de communes… Celle dont on n’entend pas parler.

Une démocratie fonctionne parce que les citoyens sont un minimum au courant d’avec qui ils vivent.

Ils ont appris à voir la France, la France dans son ensemble.

Pas une fraction biaisée par l’environnement immédiat, ni par les médias qui « ciblent » le groupe dont on fait partie.

Connaître la France et les Français, c’était une des missions du service militaire.

Doit-on considérer que l’État juge inutile que ses citoyens se connaissent un minimum, alors qu’ils doivent décider du destin de la France lors des élections ?

Chômage, délinquance, décrochage : le service militaire pour réinsérer les jeunes

Je ne prétends pas que le service militaire résoudrait tous ces problèmes. Je crois simplement que c’est une partie de la solution.

En 2018, la France comptait 963 000 « décrocheurs » entre 16 et 25 ans.

C’est-à-dire près d’un million de jeunes qui n’étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation.

Ce quasi-million ne pourrait-il pas :

  • Servir la France ?
  • Effectuer des missions d’intérêt public ?
  • Être accompagné via le service pour se réinsérer ?

Il n’y a pas besoin d’avoir fait Polytechnique pour avoir un avis sur la question.

La délinquance est souvent liée à l’inactivité => Le service occupe.

Le chômage coûte à la société => Le service coûte, mais il produit en retour.

Le décrochage provient souvent d’une absence d’encadrement => Quoi de mieux que l’armée pour encadrer et apprendre la discipline ?

Par ailleurs, la vocation militaire est née chez beaucoup de jeunes pendant le service militaire.

Plutôt que de placarder des affiches « l’Armée de Terre recrute »…

Rétablissons le service, pour donner aux jeunes l’occasion d’apprendre ce que veut dire servir son pays.

La France a besoin de son armée

Un des arguments de Chirac, à l’époque, était que le nombre de militaires n’importait plus, dans un contexte mondial où les armes sont plus importantes que les hommes.

Mais depuis, on a eu :

  • Les émeutes dans les banlieues en 2005
  • L’explosion de l’insécurité (qui n’est pas qu’un sentiment, contrairement à ce qu’on nous dit dans les médias mainstream)
  • Les meurtres de Merah, Charlie Hebdo, le Bataclan, la Promenade des Anglais, l’Hyper Cacher… et encore récemment, les attentats de Conflans et de Nice

Vous complèterez la liste vous-même, vous avez compris l’idée…

Une armée, ce n’est pas que pour défendre le pays des invasions.

C’est aussi pour assurer la sécurité des citoyens en temps de paix.

Parce que la paix totale n’existe pas : il y a toujours un déséquilibré, un radicalisé, des émeutes, des soulèvements…

Et que pour l’heure, nos forces militaires et de police peuvent agir en quelques points précis. Pas sur tout le territoire, à des dizaines d’endroits à la fois.

La situation peut échapper à tout contrôle, dans une France où « l’armée de métier » et la police manquent de moyens et d’hommes.

Imaginez que des dizaines d’émeutes éclatent en même temps.

Que des groupes terroristes (surveillés, mais pas démantelés faute de moyens) se coordonnent pour frapper à plusieurs endroits en même temps.

Rappelez-vous qu’en Norvège, Anders Breivik a fait 77 morts et 151 blessés à lui seul.

Il ne faut pas grand-chose pour faire des dégâts… mais il faut des moyens, et des hommes disponibles à proximité pour endiguer de pareilles menaces.

Redonner du sens au mot « France »

Plus que jamais, notre pays a besoin d’une jeunesse formée et solidaire.

Nous avons les moyens de mener un grand débat sur les modalités d’un retour du service militaire :

  • Doit-il être également « civique », comme en Suisse, où les jeunes sont mis à contribution dans les services d’urgence, les centres culturels, la sécurité publique ?
  • Devrait-il concerner également les femmes ?
  • Faut-il qu’il dure 5, 10, 12 mois ?

Toutes ces questions doivent être étudiées dans le détail… Mais l’urgence du moment, c’est de remettre la question au goût du jour.

En signant cette pétition, vous faites avancez le débat dans la bonne direction. Vous soutenez :

  • La reconstruction saine d’une identité nationale forte et solidaire
  • Le renforcement de la démocratie grâce au brassage du service militaire
  • La formation à la sécurité, aux gestes de premier secours et au civisme des jeunes générations
  • L’encadrement des décrocheurs, une « deuxième chance » qui profite à tous
  • L’augmentation des moyens de la défense et de la sécurité publique
  • L’implication des citoyens dans la protection de la France et de ses habitants

Pour toutes ces raisons, je vous invite à signer et à partager massivement cette pétition. Plus nous serons nombreux et moins les décideurs pourront nous ignorer.

Si nous atteignons un nombre suffisant, cette pétition trouvera de l’écho dans la classe politique… et notre objectif sera atteint : remettre au cœur du débat LE grand rite de passage national qui a été supprimé abruptement en 1996.

D’avance, un grand merci à vous,

Marc

Auteur : Marc

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