Sauvons notre système de santé : je soutiens la réintégration des soignants et pompiers suspendus par l'obligation Covid

Destinataire(s) : Sénateurs, députés, élus, ministres
Sauvons notre système de santé : je soutiens la réintégration des soignants et pompiers suspendus par l'obligation Covid

Malgré la suspension des pass sanitaires et vaccinaux, en France, ils seraient officiellement 15 000 suspendus depuis le 15 septembre derniers et l’entrée en vigueur de la  loi sur l’obligation de vaccination contre la Covid des soignants et pompiers.  En réalité ils sont sans doute plutôt  entre 50 000 et 150 000 soignants (sources Syndicat liberté santé ) si on prend en compte les personnes qui se sont mises en arrêt maladies, en disponibilités ou ont tout simplement raccroché la blouse. Une loi sera présentée prochainement à l’Assemblée nationale et au Sénat pour proposer de stopper cette folie.

Quelque soit ma préférence politique ou mon status vaccinal je soutiens la réintégration des soignants et pompiers suspendus.



On nous a prétendument vanté cette mesure punitive envers ceux des soignants et pompiers qui ne souhaitaient pas être vaccinés :


  • Et pourtant la loi n’a aucun sens puisque la vaccination COVID 19 n’empêche ni d’attraper la maladie ni de la transmettre. Quel bénéfice alors à se séparer des soignants non vaccinés ? Est-ce une logique miniserielle du type "bon chasseur / mauvais chasseur" en analogie au sketch des nuls ? (Jan. 2022: 500 000 cas Covid par jour avec 90% de la population adulte vaccinée)
  • Et pourtant les soignants vaccinés positifs au Covid durant l’hiver 2021 / 2022 ont dû continuer à travailler tout en étant malade. Il en est d'aillerus de même en cet été 2022 où médecins et soignants recoivent en consultation malgré leur positivité au Covid 19. Quelle logique alors à interdire à ceux qui n’étaient pas vaccinés de venir travailler alors qu'ils n'étaient ni malades ni porteurs ?
  • Et pourtant cette loi du 5 Aout viol le secret médical et le principe de suspension coercitive n’a tout bonnement jamais été examinée par le Conseil constitutionnel. Comment un pays comme la France porteur de valeurs humanistes peut-il laisser faire une telle ignominie en son nom et sur son territoire ? Le simple fait de laisser planer un tel flou n’est-il pas déshonorant pour le législateur ?
  • ET pourtant le gouvernement qui fait face à une crise sans précédent de l’hôpital publique (nombre de lits en baisse faute de personnel…) se refuse à faire travailler un personnel formé et compétent. En considérant les deux points précédents, cette loi est elle basée sur des fondement  réellement scientifiques et rationnels ou sur des aprioris idéologiques ? Les responsbales politiques et administratifs sont-ils prêt à répondre devant les tribunaux de ce sabotage volontaire en dépit de leurs obligations de moyens ?
  • Et pourtant, à cette date, les soignants qui s’étaient pliés à l’obligation du 15 septembre sont peu nombreux à avoir accepté la 4 eme dose qui devrait être obligatoire pour leur maintient en poste. Quid de nouvelles suspensions alors ? Est ce l'obéissance originelle qui fait foi ou bien la prétendue protection conférée par le vaccin ?
  • Et pourtant la suspension en tant que tel est une sanction pécuniaire déguisée ce qui est interdit par le droit du travail. Les élus  peuvent-ils encore longtemps  laisser le droit être bafoué ainsi ?
  • Et pourtant  la liberté de consentement éclairé est  inscrite dans le code de santé publique (Loi Kouchner, mars 2002). Or l’obligation de vaccination pour un médicament qui est en fait encore en phase 3 d’évaluation et qui est soumis à une AMM conditionnelle revient à une obligation de participer à une expérimentation pharmaceutique. Peut on ainsi détruire la notion de consentement quand on voit l’inefficacité et l’arbitraire de la mesure ?
  • Et pourtant le droit du travail et le droit européens s’opposent à une mesure aussi arbitraire et coercitive et son supérieur dans la hierarchie des lois à celle du 5 Août qui faisait entrer en vigueur la notion de suspension des non-vaccinés . Va-t’on dans cette nouvelle législature continuer à malmener et méconnaître le droit ?
  • Et pourtant la suspension est une discrimination pour raison de santé en ce sens que dans le cadre professionnel il y a une différence de faite entre les employés vaccinés ou non. Qui peut se prévaloir de ces choix quand on sait qu’il n’y a finalement aucune différence dans les faits puisque un groupe comme l’autre peut attraper et transmettre la maladie ?



Pour toutes ces raisons je soutiens la proposition de loi 716 qui vise à réintégrer de plein droit les soignants et pompiers suspendus par la loi du 5 Août 2021.



Auteur : Camille

<% $t("Number of signatures:") %>

En signant la pétition j'accepte que Les Lignes Bougent traite mes données à des fins de gestion des signatures et des commentaires. J’accepte également d’être informé(e) des actions citoyennes initiées via Les Lignes Bougent. Pour en savoir plus sur ces traitements et sur mes droits, je consulte la politique de confidentialité. Tout commentaire doit respecter la charte des contenus de la communauté LLB. Lire la charte.
<% $t("Hour") %> <% $t("Postal Code") %> Nom
<% signature.lapse %> <% signature.details.postalCode %> <% signature.details.name %> <%signature.details.surname %>

Commentaires