Scandale implant contraceptif : justice pour les femmes victimes

Destinataire(s) : Ministère de la Santé et de la Prévention, Monsieur Aurélien Rousseau
Scandale implant contraceptif : justice pour les femmes victimes

Mise à jour - 05/09/2023

Après les actions en justice engagées par des femmes en Francea, aux États-Unisb, au Canadac et en Australied, c'est désormais au tour de l'Angleterree d'entamer une action légale contre le fabricant de l'implant.

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Pendant ce temps, la lutte contre la désinformation se poursuit. Aujourd'hui encore, certaines femmes découvrent un lien possible entre la détérioration de leur état de santé et les implants Essure. Un simple partage peut sauver des vies, alors signez et partagez !



La ligature des trompes est une opération envahissante qui fait peur…

Alors lorsqu'en 2002, un géant bien connu de la big pharma, commence à commercialiser un moyen de contraception promettant une stérilisation définitive exempte de toute intervention lourde, beaucoup de femmes choisissent de se tourner vers cette innovation qui fait rêver.

Gage de facilité et de rapidité, ce nouvel implant a le vent en poupe dès 2002. Ce sont alors quelques 200 000 femmes qui se sont fait implanter sur cette période en France. (1) 

Des années plus tard, le rêve s'écroule

C'est entre 2015 et 2017 que cette histoire prend un tournant dramatique. De nombreuses femmes rapportent une quantité d'effets indésirables.

Parmi eux, on peut citer la dépression, la fatigue allant jusqu'à l'asthénie, des troubles de la mémoire, des règles hémorragiques, des douleurs musculaires et articulaires, et d'autres symptômes encore. (1) 

Une sinistre et effrayante liste se dresse alors. Plus que de simples effets secondaires, il s'agit bien, pour certains d'entre eux, de séquelles : certains symptômes restent après le retrait de l'implant. 

Ces femmes souffrent de la corrosion de leur implant, mais le lien avec leurs symptômes n'a pas aisément été établi. 

En 2017, le géant pharmaceutique qui commercialisait cet implant, le retire du marché sous couvert de “raisons commerciales”. L’entreprise ne reconnaît à aucun moment sa responsabilité malgré les milliers de plaintes déposées par les victimes.

À ce jour près de 30 000 femmes en France, soit 15% des femmes implantées, ont subi une ablation des trompes ou de l'utérus, seul moyen de retirer l'implant. (2) 

Les masques tombent sur le silence des institutions

Le 19 octobre 2022, la presse révèle que, dès 2017, l'Agence Nationale de la Santé et du Médicament, ANSM, était parfaitement au courant des risques, mais s'est tue. Elle avait en effet, à l'époque, reçu un rapport inquiétant sur les risques de corrosion de ces dispositifs médicaux et leurs conséquences. (3)

L'ANSM connaissait parfaitement les risques et a failli grandement à son rôle. Mais rappelons-le, ce rôle : l'ANSM est un acteur public. Il doit assurer la sécurité des produits de santé, et ce, "tout au long de leur cycle de vie". Il agit au nom de l'État français.

L'ANSM n'a pas protégé ces femmes. L'État non plus. (4) 

Et maintenant ? Il faut assumer

Ces femmes doivent être reconnues comme victimes.

Ici, on parle de santé : la transparence n'est pas seulement une nécessité, elle est un devoir. Nous ne parlons pas ici seulement de simples produits en vente sur le marché, mais de dispositifs médicaux.

Qu'en est-il de la confiance envers ceux qui sont chargés de notre sécurité sanitaire ?

Qu'en est-il de l'information auprès des professionnels de santé qui sont chargés de placer des dispositifs et qui tiennent entre leurs mains un produit nocif ?

Que doit-on espérer des institutions dont la mission première est de nous protéger et de nous informer ?

Aujourd'hui, la demande est claire. Il est impératif et plus que nécessaire :

  • que les femmes ayant reçu cet implant soient informées de manière claire sur les séquelles auxquelles elles sont exposées ;
  • qu'un protocole soit mis en place au plus tôt pour faire un état des lieux de la situation et démontrer la responsabilité de l’entreprise et de l’ANSM ;
  • Un dédommagement à la hauteur du préjudice subi ;
  • que soit mise en place une législation plus stricte et plus transparente quant à la commercialisation des dispositifs médicaux en France.


Auteur : Emeline P.

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