Dans la rue Hoche que le stationnement soit payant, nous le comprenons. Mais dans la cité PMC c'est juste scandaleux. Sachant, d'autre part, que les nouveaux habitants de la rue Hoche se garent à l'intérieur, ce qui de fait, prive les habitants de la cité, de places de parking.

Les habitants de la cité PMC se voient donc contraints de se garer sur les parkings des autres zones, de ce fait, nous nous retrouvons hors zone et bien qu'ayant payé le parking pour la semaine sur notre zone, on se voit amendé.

Cette situation est ubuesque et dénote d'un manque de réflexion sur le bien vivre ensemble en matière de stationnement.

En outre, lors des différentes rencontres avant construction des premières habitations, il a été souvent question de trouver des "passerelles" entre nouveaux et anciens habitants, pour favoriser la mixité et ne pas fermer les échanges.
Pour faire le point sur les 6 dernières années.

Il y a les travaux du futur tramway sur la RD5, puis les constructions massives de la place du général de Gaulle et de la rue Hoche, dans la foulée la réfection de la voirie de la rue Hoche complétement abîmée par les diverses machines de construction et qui a causé nombre de préjudice aux véhicules (pneus crevés par les clous sur le sol, amortisseurs à changer et véhicules sales…, sans compter bon nombre de personnes asthmatiques qui ont vu leur maladie montée en flèche par la poussière, il y a eu la fermeture de la sortie rue Jean le Galleu et le tout est couronné par la signalisation de la rue Jean Perrin qui commence par l'école Makarenko, de l'application téléphonique Wase qui indique ce chemin comme route de raccourci, ce qui donne aux heures de pointes des moments épiques en grossièretés diverses et variées et qui nous empêche de sortir de nos parkings (attente d'environ un quart d'heure, ou forcer le passage avec tout ce que cela comporte de dangerosité et cela en plus, sous une montagne d'insultes).

Enfin, de nouveaux travaux sont effectués sur la rue Hoche pour aménager une piste cyclable, pour ce faire, vous réaménagez la partie stationnement, à savoir : le stationnement était dit en bataille et pouvait recevoir ainsi de nombreux véhicules, demain le stationnement sera apparemment en créneaux et ne pourra recevoir que la moitié de ce qu'elle contenait avant travaux .

Aujourd'hui, toutes les constructions et voirie sont enfin terminées, force est de constater que les nouveaux habitants n'utilisent notre cité que pour : les places de parking, pour jeter dans nos conteneurs leurs poubelles à même le trottoir (les gardiens de l'OPH ont une charge de travail supplémentaire) ainsi que de servir de crottoir à leurs animaux.

Bien que la demande de fermer la cité PMC ait été faite à de nombreuses reprise, la réponse de la municipalité est "C'est une volonté municipale que de laisser ouverte la cité pour favoriser les échanges et ne pas laisser les habitants renfermés sur eux".

Parlons échanges et mixité : il n'y a ni échange, ni mixité, autres que pour nous de subir le manque de stationnement (mais surtout pas les procès-verbaux) et les crottes des chiens de nos nouveaux voisins. Qui ne s'attardent surtout pas à discuter avec nous.

Par ailleurs, "se refermer sur soi" ne concernerait donc que les habitants de la cité PMC, mais qu'en est-il des nouvelles constructions, complétement hermétiques (digicodes, grilles, Visio…) ? Le repli sur soi n'est visiblement pas là où il est supposé être…

Toutefois, nous constatons, que toutes les constructions, depuis de nombreuses années maintenant, sont fermées et protégées (inclus les anciennes constructions telle que les cités : anciennement Gagarine, Marat/Robespierre, et mieux la cité Maurice Thorez qui en plus d'une barrière est dotée d'un feu tricolore).

Les habitants de la cité PMC n'auraient-ils donc aucune considération à attendre de la municipalité ? La cité ne servirait-elle que de crottoir ?

Est-il nécessaire de rajouter, en plus de la précarité financière à de la précarité sociale. N'avons-nous pas le droit, nous aussi, d'être respecté, d'être considéré pour ainsi garder un minimum de dignité ? Nous nous sentons pris au piège de vos décisions, nous voyons, impuissants les procès-verbaux pleuvoir sur nos véhicules accentuant ainsi notre appauvrissement.

Nous tenons des photos prises des diverses nuisances subies et restons à votre disposition pour en discuter lors d'une prochaine rencontre.

Réaction Citoyenne
La présidente
Farida Hanaïzi