Les habitants du 12ème ont signé cette pétition mesdames, messieurs, afin de vous interpeller sur les problèmes qu'ils vivent dans leur quotidien.

Nous déplorons que les engagements pris lors de la campagne électorale de mars 2020 n'aient pas été tenus.

Texte en vert: rappel du programme du conseil municipal élu en mars 2020, non respecté.

RENFORCER LA SECURITE ET LA TRANQUILLITE PUBLIQUE

« Lutter intensivement contre la pollution sonore » :

Aucune action efficace n'a été mise en place depuis 2016, année durant laquelle les bandes ont brûlé les véhicules d'Autolib'.

Des groupes d'individus continuent de se réunir chaque nuit, vociférant sous les fenêtres des riverains, les empêchant de dormir, même les fenêtres fermées et ceci, sous les caméras.

Ces individus apportent leurs fauteuils et s'installent devant les portes des immeubles...pique niquent, fument la chicha, braillent, essayent de s'introduire dans les halls et y parviennent...

Se promènent sur les toits des immeubles et entrent par les sky dômes, dégradant les parties communes.

 

« Mieux prévenir et sanctionner plus fortement les incivilités » :

La police submergée ne se déplace que rarement lorsqu'on appelle le 17.

Ces individus se sentent de ce fait, tout puissants, car impunis. D'ailleurs, ils s’autorisent à insulter les femmes et nous répondent souvent : « Nous sommes chez nous ! C'est vous qui allez partir, vous pouvez appeler la police, de toute façon elle ne viendra pas! ». Ces bandes expriment clairement leur volonté d'occuper l'espace public au détriment des autres usagers. De ce fait, les troubles pour nuisances sonores ne sont pas verbalisés faute de constat et par conséquent il est impossible pour les riverains de déposer une main courante ou une plainte.

 

Les 13 et 14 juillet 2020, ces bandes ont mis le feu dans la rue Hénard devant la piscine, après avoir plongé l'allée dans le noir, afin d'attendre les pompiers pour les bombarder....

Nous déplorons l'absence totale de prévention dans ce quartier, jardin de Reuilly devenu à haut risque. Nous demandons qu'un dispositif préventif annuel et efficace soit prévu et mis en place.

 

Autres constats : De nombreux mineurs sont dans la rue, tard dans la nuit, entraînant les petits frères.

Il serait nécessaire que les parents soient convoqués au commissariat pour expliquer pourquoi leurs enfants mineurs sont dehors la nuit sans surveillance...et qu'un suivi par un éducateur soit imposé par un juge aux familles en difficulté.

 

Les points de vente de stupéfiants se multiplient sur l'allée Vivaldi (devant la piscine Jean Boiteux, sur les bateaux de l'allée au n°40 et au 22), la rue Erard et la rue Charles Nicole et au sein de la résidence Edouard Robert depuis quelques années. Les individus maintenant s'installent avec leurs fauteuils toutes les nuits devant les immeubles, forcent les portes des halls, des parkings des résidences pour s'y abriter.

 

Un fait qui est constaté dans le quartier Fécamp depuis plusieurs mois où les conditions s'y sont dégradées : la prostitution dans les halls des immeubles et escaliers de secours, cambriolages, familles nourricières, groupes d'individus devant la résidence vociférant jusqu'à 6h du matin.

 

Les rodéos en scooters, trottinettes électriques, vélo et voitures ont repris, aux risques et périls des passants...

Les bandes s'installent en pleine journée devant le gymnase et sur la coulée verte pour fumer la chicha : réponse d'un élu lorsque nous l'avons contacté : « rien dans la loi ne l'interdit en effet ! »

 

« Soutenir les actions de prévention des addictions » :

Au niveau de la place Bourgoin, affluence des toxicomanes et des personnes en situation de rue, totalement alcoolisés à partir de la gare de Lyon. Ils s’alcoolisent, se bagarrent violement devant les familles et leur enfants. Parfois le spectacle devant les familles est navrant. Ils utilisent la résidence comme lieu de squat et installent leurs tentes devant l’entrée de nos immeubles et ce malgré la présence d’un commissariat de police.

 

Non à l’installation des salles de shoot dans le quartier ou l’arrondissement!

M. Paris nous a affirmé qu'il n'est pas question d'installer une salle de consommation à faibles risques dans le 12ème.

Non également au service de réinsertion dans le quartier, l'exemple du café « Maya » est un exemple d'échec, les résidents qui vivent au dessus, doivent supporter les bruits et les hurlements des bandes de jeunes jour et nuit.

 

SOUTENIR NOS COMMERCES DE PROXIMITE

Suite aux nuisances sonores dues aux bandes hurlant, se battant et s'insultant, sous le nez des clients, attablés en terrasses, beaucoup de clients ne reviennent pas, car ils se sentent en insécurité.

Les commerçants déplorent une importante perte de leur chiffre d'affaires due à ces faits récurrents.

 

Les habitants se sentent laissés à l'abandon et demandent aux pouvoirs publics (Responsables de la Ville de Paris et de l’État) de mettre en place les moyens nécessaires afin que nos quartiers et nos résidences retrouvent leur sérénité et leur tranquillité auxquelles les habitants ont droit.