Confinement : STOP à la violence conjugale !

Destinataire(s) : Marlène Schiappa, Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.
Confinement : STOP à la violence conjugale !

En cette période difficile pour le monde entier, les femmes françaises se trouvent dans un autre enfer.

Le confinement censé les protéger d'une maladie grave les plonge dans la pénombre de la violence conjugale.

Bien évidemment, ce problème ne date pas d'hier et des projets de loi ont déjà été établis pour y remédier.

Des projets d'assistance comme la création du numéro vert 3939 ont même été mis en place, mais la situation perdure.

Les femmes continuent de subir l'humeur colérique de leur partenaire sans que personne ne le sache.

Malgré les résolutions du Grenelle qui s'est tenu au 25 novembre 2019, aucune mesure n'a été prise. Tout est resté sur le papier.

 

Des statistiques alarmantes

Il est important de noter que le taux de violence conjugale a augmenté de 30 % en France depuis le début du confinement.

Il ne s'agit dans ce cas que de la moyenne nationale.

Au niveau préfectoral, les statistiques sont encore plus parlantes.

Rien que dans la préfecture parisienne, le nombre de femmes qui pâtissent des réactions colériques de leur mari augmente de 36 % en l'espace d'une semaine. Dans la zone de la gendarmerie, ce taux est de 32 %.

Oui, le gouvernement a cité une série de solutions qui s'adressent à la gent féminine le 27 mars dernier, mais est-ce suffisant ?

Les systèmes d'alerte qui doivent être placés dans les pharmacies et l'ouverture continue des juridictions traitant les affaires de violences conjugales suffisent-ils à gérer cette situation ?

La même question se pose en ce qui concerne les points d'accompagnement installés dans les centres commerciaux.

Avant le confinement ou plutôt, avant la tenue du Grenelle de novembre 2019, la France comptait déjà 220 000 femmes qui souffrent de violences conjugales (chiffre de l'Observatoire national des violences faites aux femmes).

D'après Féminicides par conjoints ou Ex, 138 femmes ont même perdu la vie à cette époque pour cette même cause. Depuis cette période, ces chiffres ne cessent d'augmenter.

 

Une population vulnérable

Le fait est que ces femmes victimes de violences n'osent pas crier à l'aide. Certaines d'entre elles l'avouent : « Je n'ai pas osé crier ».

Le 3939 ne reçoit plus qu'un nombre limité d'appels depuis l'annonce du confinement. Comment passer un appel de détresse avec l'agresseur à la maison ?

D'ailleurs, Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes reconnaît la complexité d'une telle action.

Tous les ans, les responsables étatiques se réunissent pour discuter de la cause féminine.

Des résolutions de plusieurs pages sont rédigées à l'issue de leur réunion, mais aucune action concrète n'est entreprise.

La formation des professeurs, parlons-en. Oui, cette solution pourrait donner ses fruits, mais pas dans l'immédiat. Les femmes ont besoin d'aide maintenant.

 

Il est temps d'agir !

Madame la Secrétaire d'État en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de la lutte contre les discriminations,

Au nom de ces femmes confinées chez elles, sans aucune assistance et avec le cœur ainsi que le corps couvert de sang, nous tenons à tirer la sonnette d'alarme.

Nous vous demandons d'agir.

Ce que nous attendons :

- L'application à la lettre de toutes les résolutions prises lors du Grenelle sur les violences familiales du mois de novembre 2019.

- La création d'un plan d'urgence applicable durant la période de confinement. Nous demandons, entre autres, à ce que des structures d'accueil soient mises en place. Pareillement pour celles qui sont en charge de l'assistance psychologique des victimes.

- La prise de mesure draconienne pour punir sévèrement les criminels.

Il est inutile de rester les bras croisés dans une telle situation.

L'empathie sans action n'a aucune valeur d'où l'intérêt de signer cette pétition.

Auteur : Amélie N.

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