Suremballage, pollution plastique : il faut que ça cesse MAINTENANT !

Pour un moratoire sur le suremballage plastique des biens de consommation en France

 

Destinataire(s) : Etat français
Suremballage, pollution plastique : il faut que ça cesse MAINTENANT !

Chère lectrice, cher lecteur,

Vous avez tous déjà vu ce genre d’aberrations dans vos supermarchés préférés :

Des produits suremballés dans du plastique, apparemment pour « faciliter » la vie des consommateurs…

Lorsque je vois des absurdités pareilles en faisant mes courses, je suis profondément choqué.

Rien ne justifie le fait d’emballer une banane, ou pire une canette…

Et ça n’est pas qu’une question de gaspillage : pour la planète comme pour l’homme, le plastique est l’un des pires fléaux de notre siècle.

Nous sommes maintenant faits de plastique

Une fois le produit acheté, l’emballage part vite à la poubelle, dans le meilleur des cas.

Mais ne pensez pas que le recyclage nous sauvera : moins de 10% du plastique est recyclé à l’échelle mondiale. On en brûle une part importante, et surtout, des quantités inimaginables finissent dans la nature.

Car le plastique, c’est 10 millions de tonnes de déchets déversés dans les océans chaque année.

Et le comble, c’est que nous subissons TOUS les conséquences de la pollution plastique sur notre santé.

Riches, pauvres, orientaux, occidentaux… Personne n’y échappe.

On considère que 5000 milliards (!) de morceaux de plastique flottent déjà dans les océans…

Et vous avez forcément entendu parler du continent de plastique, grand comme 3 fois la France, qui flotte au milieu du Pacifique Nord…

Mais c’est aussi et surtout un fléau silencieux qui a déjà commencé à se faire une place de choix dans la chaîne alimentaire…

De nombreuses études révèlent que le micro-plastique s’est insinué dans l’organisme de nombreuses espèces animales.

Cette pollution du vivant touche toutes les strates de la chaîne alimentaire, depuis les collemboles (minuscules arthropodes que l’on retrouve dans les coins les plus reculés de l’antarctique) jusqu’à l’intérieur… de votre propre corps !

Plusieurs études ont examiné et analysé les données médicales d’individus situés aux 4 coins de la planète. Et ce qu’elles révèlent font froid dans le dos : Chaque semaine, nous ingurgitons en moyenne 5g de plastique sans le vouloir…

Soit l’équivalent d’une carte de crédit toutes les semaines !

Vous avez bien lu : chaque semaine.

À la fin de l’année, vous aurez mangé 250g de plastique.

Notez bien qu’aujourd’hui, il n’y a plus de doute : l’ingestion de plastique est directement liée à des problèmes hormonaux graves, touchant notamment la fertilité, l’humeur, les défenses immunitaires… et on sait désormais que le plastique stagnant dans votre organisme augmente le risque de cancer.

Tout ceci est connu, avéré, compris par les spécialistes.

Et pourtant, on voit toujours des demi-avocats, des bananes, des cannettes emballées et suremballées par des groupes de grande distribution qui jouent les aveugles face à la catastrophe.

Je sais : il y a de quoi perdre foi en l’humanité.

Un plastique sans pétrole : c’est possible… et ça existe déjà !

La situation est déjà absurde : le plastique est une gangrène qui nous empoisonne… Pourtant on emballe tout avec, même quand ça n’est absolument pas justifié.

Mais attendez, ce n’est pas tout. Il existe déjà aujourd’hui un plastique conçu sans pétrole. Sa fabrication implique du colza et des bactéries… et il cumule les avantages :

  • Inoffensif pour l’Homme et la Nature
  • Moins cher à produire
  • 100% biodégradable en 18 mois sans laisser de microparticules

Permettez-moi de le dire clairement : la solution à la pollution plastique existe, ne coûte pas cher et pourrait être déployée à grande échelle dès maintenant.

C’est une entreprise américaine qui a fait cette percée extraordinaire… et si elle commence à nouer des partenariats avec des géants très polluants comme Pepsi, l’adoption de son plastique sans pétrole se heurte à de nombreux lobbyistes, défenseurs d’intérêts privés, groupes de pression…

Son produit VA changer le monde, quoi qu’il arrive.

Mais pour aller plus vite et protéger notre santé, celle de nos enfants et nos écosystèmes, les États doivent prendre leurs responsabilités et donner l’impulsion pour en finir avec le plastique qui nous empoisonne.

Nous demandons 3 choses à l’État français

C’est pourquoi nous demandons à l’Etat français d’accélérer le processus de transition vers le plastique biodégradable, pour TOUTES nos entreprises françaises.

Par cette pétition, nous demandons au gouvernement de présenter à l’Assemblée une loi qui vise :

  • À établir dans la loi une distinction claire entre les emballages nécessaires et les emballages superflus. Cette loi permettrait d’identifier les entreprises qui abusent du plastique (comme pour les images prises en exemple ci-dessus), et de leur interdire la commercialisation de leurs produits sauf s’ils utilisent un plastique sans pétrole.
  • À instaurer un « mix plastique » pour les grandes entreprises : en exigeant qu’un certain pourcentage des emballages nécessaires soient faits en plastique sans pétrole, cette disposition permettrait d’accélérer la sortie du plastique « fossile » qui nous rend malades.
  • À décréter une tolérance ZÉRO concernant les emballages plastiques superflus : soit ils sont 100% biodégradables et sans pétrole, soit la commercialisation du produit suremballé est interdite.

Il en va de notre santé, de celle de nos générations futures… et de la santé de la planète.

Nous avons aujourd’hui le pouvoir de stopper le fléau du plastique traditionnel.

Ce sont des innovations privées telles que celle-ci qui peuvent nous aider à vivre sur une Terre viable…  mais ce sont les initiatives collectives comme cette pétition qui permettent leur concrétisation.

Rejoignez-moi, et signez la pétition pour faire entendre notre voix jusqu’au gouvernement français.

Auteur : Marc Schneider, fondateur d’Argo Éditions

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